Nouvelle journée casse-pattes sur le Tour de France Femmes. Cinq « légères » difficultés sont au menu entre Saint-Dié-des-Vosges et Rosheim.
Le parcours
Après être arrivé à Saint-Dié-des-Vosges la veille, le peloton du Tour de France Femmes repart de la cité lorraine. Le voyage continue dans l’Est, cette fois-ci direction Rosheim, chef-lieu de canton du Bas-Rhin. Au lendemain d’une journée déjà faussement plate, cette 5e étape est bien casse-pattes. Pas moins de cinq ascensions sont répertoriées aujourd’hui. Pour commencer, le Col d’Urbeis (4,1km à 3%) anime le début d’étape. On retrouve deux montées successives, avec la côte de Kligenthal (1,1 km à 6,1 %) et la côte de Grendelbruch (1,2 km à 8 %). Pour finir, il faudra franchir la Route de Mollkirch (point bonus) et la côte de Boersch (2,2 km à 4%). Cette dernière intervient à dix kilomètres de l’arrivée.
Les enjeux
Sur ce relief modeste mais loin d’être inexistant, nulle n’est à l’abri d’offensive ou de mouvements d’équipes. Si le Tour de France ne se gagnera pas sur cette 6e étape, il pourrait bien se perdre. Ainsi, aucune des favorites au général ne voudra se faire piéger, ni dans une ascension, ni dans une vallée. Alors que le maillot jaune n’est qu’à une poignée de secondes, certaines concurrentes pourraient avoir envie d’aller le chercher. D’autant plus pour celles qui savent leurs capacités limitées en montagne… Avant ce gros week-end, il faudra aussi éviter de laisser trop d’énergie et d’influx nerveux. Enfin, le maillot à pois est aussi un enjeu, avec cette dernière journée avant les cols de première catégorie.
Les favorites
Alors que son profil correspond moins aux deux prochaines étapes de montagne, Marianne Vos a peut-être là sa dernière chance de frapper. La porteuse du maillot jaune peut profiter d’une étape taillée pour elle. Il sera difficile de la piéger dans les dernières bosses, aussi bien pour lui chiper sa place de leader que pour contester sa victoire d’étape. Cependant, d’autres favorites en grande forme auront envie de la titiller. La 3e du général, Katarzyna Niewiadoma (Canyon//SRAM) pourrait être inspirée, tout comme Cecilie Ludwig (FDJ Suez) ou encore la Française Juliette Labous (Team DSM).