Tour de France : Tout est possible sur la Grande Boucle !

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À deux jours de la dernière étape du Tour de France 2024, ce dimanche 21 juillet, deux athlètes handicapés s’unissent pour réaliser le défi de terminer ce Monaco-Nice.

Un athlète handisport, premier à franchir la ligne d’arrivée du Tour de France ? L’idée provient du célèbre directeur de la course, Christian Prudhomme. En raison de la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le parcours de la Grande Boucle est inédit, en témoigne l’arrivée à Nice. Le Tour de France souhaitait ainsi faire le lien avec les valeurs de l’olympisme.

Une idée qui a toute suite plu à Aurélien Vauquelin, athlète malvoyant et ex-membre de l’Équipe de France de cyclisme handisport, notamment champion de France sur route en 2003 et du contre-la-montre en 2006. Ce dernier a voulu aller plus loin : réaliser le défi à deux sur un vélo tandem électrique.

« Je me suis dit que ce serait encore plus grand que deux handicaps soient représentés : un handicap physique à l’avant, un handicap sensoriel à l’arrière, confie-t-il. Qu’on me dise que ce serait difficile m’a encore plus motivé. Notre message, c’est justement que tout est faisable ! On veut montrer que tout est possible, il faut juste le vouloir ! », s’exclame-t-il.

Deux handicaps sur un même vélo

Alex Allétru ancien pilote de motocross, devient paraplégique à la suite d’une chute. À force de rééducation et de détermination, ce dernier gagne ses galons en handisport : 12 titres de champion du monde de natation, une victoire au Rallye Dakar (SSV standard). Alex a tout de suite adhéré à la proposition d’Aurélien.

« Aurélien est malvoyant, donc il a besoin d’un pilote. Ça tombe bien, je n’ai plus l’usage entier de mes jambes, mais je peux diriger, même si je vais aussi pédaler. On fait la paire ! Le projet peut apporter un rayonnement formidable à notre propos : rien n’est impossible, ni définitif ! », sourit Alex Allétru.

« On s’adresse aux personnes handicapées, mais pas que ! C’est un message universel dans lequel chacun peut se reconnaître. Et un signal fort envoyé au grand public en termes d’inclusion. On ne cherche pas la performance. Ce qu’on veut dire c’est : la vie ne va pas être facile tous les jours, elle est faite de bonnes et mauvaises surprises, mais ne lâchez rien, croyez en vos rêves. Regardez, c’est possible, même si vos ambitions vous semblent inatteignables », poursuit l’ancien pilote de moto.

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