Les acteurs du prochain Tour de France commencent à émerger ! Au terme d’un casting organisé à Paris fin février par Mondial Relay, partenaire officiel du Tour, la marque a révélé le nom de la voix de sa caravane. Ce sera Ludovic, qui est revenu auprès de SPORTMAG sur ce casting, ainsi que sur ses missions et ses attentes sur les routes de France.
Comment avez-vous eu connaissance de ce casting, et qu’est-ce qui vous a motivé à y participer ?
J’ai créé il y a deux ans mon entreprise d’animation (dans les rôles de speaker, animateur, maître de cérémonie…), et j’appartiens dans ce cadre à une communauté, “Speakers de France”, dans laquelle on s’envoie des opportunités où on peut postuler. L’annonce de Mondial Relay y a été relayée, donc je me suis lancé pour tenter l’expérience, et parce que je partage leurs valeurs d’attachement au territoire et de partage.
La première étape a été d’envoyer via Instagram une vidéo, que j’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser. Elle a été retenue, donc je me suis rendu à Paris pour le casting fin février. Le jury a été très sympa et accueillant, et j’ai eu plaisir à rencontrer les collaborateurs de la marque. Après ça, j’ai reçu un appel m’annonçant la bonne nouvelle. Ça a été une grande joie, et j’ai hâte d’être à fin juillet pour partir sur les routes du Tour !
Comment s’est déroulé le casting ?
On était devant un jury composé entre autres des représentants de Mondial Relay, de l’agence Panenka (impliquée dans la gestion des caravanes) et de Christophe Cessieux. J’ai cherché à partager ma passion, mon expérience et les compétences que je pourrais mettre au service de l’animation. Il fallait faire en sorte que ça matche, qu’il y ait un déclic dans la tête de chacun des membres du jury. Et au-delà de ça, tout donner, ne rien regretter, et m’amuser.
Sur quels critères avez-vous été retenu ?
Les éléments qui étaient attendus étaient l’instantané et l’improvisation. Mais également l’attachement au Tour de France. On ne participe pas à ce genre d’événement international qui rassemble autant de monde si on n’aime pas un minimum le vélo, si on ne sait pas ce que représente la course à l’international. On parle de 10 millions de personnes au bord des routes, mais le Tour de France c’est surtout plus d’un milliard de téléspectateurs partout dans le monde.
Il faut aussi de la ferveur, avoir été au bord de la route depuis tout petit, avoir vécu l’attente de la caravane qui passe deux heures avant les coureurs. Peu importe où on est en France, à une ou deux éditions près on se trouve à moins de 100km du passage du Tour. C’est quelque chose qu’il ne faut pas manquer.
Je vis le Tour tous les matins, à la lecture des médias, avant de voir le départ de la course. Quand je travaille je me cale cinq minutes sur l’arrivée pour voir le sprint. J’avais vraiment envie d’être sur cette caravane, et c’est cette passion, je pense, qui a fait la différence.
Quelles seront vos missions sur la caravane ?
On sera dix sur la caravane. Il y aura notamment le chef de caravane et les hôtesses qui distribueront des goodies, même si j’espère que je pourrai le faire aussi, même avec mon micro ! Ça sera un travail d’équipe, on va être ensemble du matin au soir pour vivre cette aventure extraordinaire. Mon premier rôle sera d’ailleurs de mettre de la joie, de la bonne humeur et de l’ambiance au sein de l’équipe.
Une fois qu’on aura pris la route, ça sera un travail d’animation qui variera selon les moments. Par exemple, il y aura moins de monde sur une descente de col qu’à l’entrée des villes. Ça sera un marathon, un peu comme un match de volley où on n’anime pas les premiers points de la même façon que les derniers. Dans la même idée, je n’utiliserai pas nécessairement les mêmes techniques d’animation selon les territoires que l’on traversera. De ce côté, j’effectuerai des recherches en amont qui vont me permettre d’aiguiller mes animations en fonction du lieu.
À moi d’apprendre comment gérer tout ça, dans la mesure où c’est ma première caravane sur le Tour de France.
Qu’est-ce que vous attendez le plus dans cette aventure ?
Le moment où je vais monter sur la caravane pour la première étape, synonyme de départ du Tour. À ce moment, il y a une effervescence très particulière, une atmosphère qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Je vais alors me rendre compte du son, de la vitesse des véhicules, voir les premiers regards et avoir les premiers contacts avec les gens au bord de la route. Ça va me mettre directement en condition. Cette mise en place deviendra ensuite forcément une habitude, mais elle se fera toujours avec la même passion.
De plus, j’ai hâte de parcourir des paysages magnifiques, que ce soit sur des étapes de montagne, l’arrivée aux Champs-Élysées, ou encore passer par des endroits qui me sont chers en Occitanie (il vient de Montpellier).
Qu’est-ce que cette expérience vous apportera pour la suite ?
Tout simplement de la joie, du bonheur. Et la fierté d’y avoir participé, d’avoir bénéficié de la confiance du Tour et de Mondial Relay. Devenir acteur de ce type d’événements, en tant qu’animateur micro, me ravit. Même si j’ai déjà la chance de faire ce métier d’animation qui me passionne, être sur la caravane du Tour sera quelque chose de différent. Sur la durée, cette aventure de 3 semaines me fera vivre des choses extraordinaires !