Tournoi de Paris : L’équipe de France de basket intraitable

Paul Lacombe of France during the Men's International Friendly match between France and Greece at Salle Pierre Coubertin on September 9, 2018 in Paris, France. (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport)

Portée par un Nicolas Batum au sommet et une défense intraitable, l’Équipe de France a étouffé la Grèce (84-68) pour son dernier match au Tournoi de Paris. Un succès qui confirme la victoire acquise face à Monténégro vendredi (83-66).

 
Depuis la triste sortie de route en huitièmes de finale de l’EuroBasket 2017, l’Equipe de France n’avait pas affronté une opposition aussi solide que celle proposée dimanche après-midi par la Grèce et son armada de joueurs Euroleague. Des joueurs grecs qui ont d’entrée tenté de ralentir Edwin Jackson et Axel Julien, tandis que Moustapha Fall imposait ses centimètres en l’absence de Ioannis Bourousis, laissé au repos. Le premier quart-temps contre le Monténégro vendredi soir avait permis aux Bleus d’imposer rapidement leur dureté défensive et leur collectif. 48 heures plus tard la recette était identique et le résultat encore plus impressionnant compte tenu de la qualité adverse (22-14, 10e). Après le passage catastrophique de l’éphémère pivot des Kings Georgios Papagiannis, la Grèce choisissait une option plus efficace défensivement pendant quelques instants, avant que Fall ne la punisse près du cercle. Vincent Collet variait également les options avec Paul Lacombe (notre photo) à la mène, ou Charles Kahudi puis Nicolas Batum en poste 4, sans que cela ne change la donne (38-31 à la fin du deuxième quart-temps).

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Le début de deuxième mi-temps était marqué par le show extérieur d’Edwin Jackson et Nicolas Batum. En attendant le retour imminent de Nando De Colo, le nouvel arrière de Buducnost (Pologne) en Euroleague, profitait de quelques tickets shoots supplémentaires, tandis que l’ailier des Hornets assumait son nouveau statut de leader. Au scoring, mais également à la création, à l’image d’un caviar délivré à Mathias Lessort pour un dunk ou un alley-oop offert à Alain Koffi. Son récital agrémenté de son record de passes décisives étaient la source de tous les maux pour une Grèce en manque de solutions (65-51, 30e). Sa sortie ne permettait pas aux Hellènes de réduire l’écart malgré les effort de Sloukas. A quatre jours de son déplacement en Bulgarie les Bleus ont enregistré la plus large victoire de leur histoire contre leur ancienne bête noire (84-68).

La réaction de Nicolas Batum :

« Ce que j’aime avec ce groupe c’est que tout le monde est concerné. C’est plaisant. Tous les joueurs ont apporté. En deuxième mi-temps pas mal de choses sont allées de mon côté. Avec si peu d’entraînements c’est intéressant surtout face à une équipe comme la Grèce. Je suis de plus en plus dans la création et je n’ai jamais été un grand scoreur. Responsabiliser les gens autour de moi c’est mon job, c’est mon rôle. Comme Boris le faisait. Sauf que moi je peux tirer à trois-points ! Je suis très honoré d’être capitaine de l’Équipe de France. Depuis une dizaine d’années nous avions le même groupe. Une nouvelle ère débute et pour faire une sélection de 12 ce n’est pas évident. Cela montre que la formation française est très bonne et cela suit au niveau des équipes de jeunes. »

La rédaction
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