Pour la première fois de son histoire, la Fédération Française de Danse a mis en place cette année un Projet sportif fédéral. Ce dernier a pour but de permettre à un nouveau public de découvrir le monde de la danse.
La Fédération Française de Danse ne cesse de grandir. Malgré un contexte difficile en 2020 en raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, la FFDanse a lancé cette année son tout premier Projet sportif fédéral. L’Agence Nationale du Sport (ANS), créée en avril 2019, permet aux fédérations sportives d’attribuer des aides financières dans le cadre de projets sportifs fédéraux (PSF). « C’est la première année que la Fédération Française de Danse met en place ce Projet sportif fédéral. Le but est d’ouvrir la danse à différents publics qui ne viennent pas naturellement danser. Cela nous permet de sortir de la zone de confort que sont nos licenciés et nos habitués pour se diriger vers un public novice », confie Richard Ozwald, Directeur Technique National de la FFDanse. « Nous voulons aider les clubs qui vont mettre en place des actions permettant d’aller chercher un nouveau public. Ces actions peuvent concerner différentes thématiques fortes, comme le scolaire, le handicap ou la lutte contre la sédentarité. »
Un lien fort avec les clubs
Afin de permettre aux clubs d’aller chercher cette potentielle nouvelle manne de licenciés, la FFDanse propose donc des aides financières dans le cadre du PSF. Pour obtenir des subventions, les clubs peuvent tous présenter leur candidature sous forme de réponse à un appel à projets. La FFDanse évalue les dossiers et transmet ensuite les demandes à l’ANS, qui en assurera le paiement. « Nous avons un lien très fort avec nos clubs », révèle Richard Ozwald. « Durant le confinement, nous avons mis en place un fonds de soutien aux structures. Le but était d’aider les clubs économiquement face à cette période difficile. Au total, une trentaine de clubs ont bénéficié d’une aide financière. » La mise en place du PSF est aujourd’hui l’un des éléments qui va permettre à la Fédération Française de Danse de perpétuer sa dynamique actuelle.
Une dynamique positive
« Nous sommes l’une des fédérations dont le nombre de licenciés augmente, ce qui est plutôt rare actuellement. La tendance est aujourd’hui plutôt à une pratique libre en dehors des structures. Or chez nous, c’est plutôt l’inverse qui se produit. Nous comptons désormais 89 000 licenciés, pour un total de 1600 structure adhérentes. De plus en plus de danseurs et danseuses cherchant une pratique encadrée par la fédération. Nous constatons aussi que la danse est une façon de pratiquer le sport qui plaît beaucoup en ce moment », assure le DTN. « On peut espérer un retour sur investissement. Peut-être que les scolaires ou autres qui découvriront la danse auront envie d’aller plus loin et de prendre leur licence auprès la fédération. Une hausse de licenciés n’est pas l’objectif premier, mais cela peut faire partie des conséquences positives de ce Projet sportif fédéral. »