Léa Labrousse vient de terminer les championnats du monde de trampoline à une belle cinquième place, pas loin du podium. La jeune athlète dresse la liste de ses objectifs à venir, avec les championnats d’Europe et les Jeux olympiques de Tokyo.
Léa, ce n’est pas trop difficile de reprendre les cours (STAPS) juste après les Mondiaux ?
Si, c’est vraiment dur. Et encore, ça va, je n’ai pas trop de cours, parce que je fais mon année en deux ans, mais c’est quand même difficile.
Quel bilan faites-vous de ces championnats du monde, où vous terminez 5e ?
C’est positif. Décrocher le quota olympique, c’est ce qui était demandé. Après, j’aurais pu essayer d’avoir la médaille, même si ça reste une de mes meilleures compétitions.
« J’étais super surprise »
Vous avez gagné le « Prix VTB pour la précision » lors de la finale des Mondiaux, c’est la cerise sur le gâteau ?
En finale, j’ai fait les trois triples, une figure que je suis la seule à faire en compétition. Du coup, j’ai été récompensée grâce à cela. J’étais super surprise. J’étais dans les gradins et je ne m’y attendais pas du tout quand ils ont annoncé le résultat.
Vous avez décroché le quota pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, mais ça ne veut pas dire que ce sera forcément vous qui représenterez la France lors de l’épreuve individuelle…
C’est ça. Pour la sélection olympique, les championnats du monde, deux épreuves de Coupe du monde et les championnats d’Europe comptent. Pour ces épreuves, plusieurs critères entrent en jeu. Le quota va se jouer entre ma coéquipière en synchro (Marine Jurbert) et moi.
« Essayer de finir cette année en beauté »
L’ambiance n’est-elle pas un peu particulière du coup lorsque vous travaillez en duo ?
Non, pas du tout. Ça se passe plutôt bien, on sait faire la part des choses. C’était déjà le cas en 2016 et cela s’était bien passé. Je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal cette fois.
Quelles sont les prochaines échéances ?
Il y a une épreuve de Coupe du monde à Bakou en février, une autre à Brescia fin avril, et les championnats d’Europe début mai en Suède. L’objectif pour les Europe, ce sera clairement d’avoir une médaille, voire de gagner. Et aussi de décrocher une médaille en équipe.
Est-ce que Tokyo 2020 représente un objectif important, ou est-ce que vous regardez déjà plus loin, vers les Jeux olympiques de Paris 2024 ?
Bien sûr que je vise 2024, mais je vais déjà essayer de bien faire cette année, de la finir en beauté. Paris, on verra ensuite. J’espère déjà bien gérer les Jeux olympiques de 2020. J’ai terminé cinquième des Mondiaux, pas loin du podium, donc j’espère qu’aux Jeux j’aurai la chance de finir dans les trois premières.