Le Pot-au-noir réduit l’avance du Maxi Edmond de Rothschild en Ultime, alors que Primonial, lui, creuse l’écart sur les autres Ocean Fifty. Chez les monocoques, la transatlantique se joue pour le moment avec les influences des terres : les côtes africaines pour les Imoca, l’archipel des Canaries pour les Class40.
Les quatre Ultimes poursuivent leur traversée, direction les alizés de l’hémisphère Sud. Cependant, un sérieux obstacle est encore à franchir avant de les atteindre. Le Maxi Edmond de Rothschild conserve sa première place, malgré une zone de convergence intertropicale peu clémente qui empêche l’équipage d’atteindre leurs vitesses habituelles.
Primonial tire son épingle du jeu
Chez les Ocean Fifty, Primonial bénéficie ce matin d’une avance de 190 milles sur ses poursuivants, c’est donc 160 milles de plus qu’hier. Une progression énorme sur le reste de la flotte due à des conditions favorables de vent. En effet, nombreux sont les trous de vent à se dresser sur la route des Ocean Fifty, des obstacles difficiles à franchir. Le 50 pieds rose a réussi à se faufiler entre ces zones sans vent, bénéficiant ainsi d’une vitesse plus rapide et d’une meilleure trajectoire, là où ses concurrents ont dû empanner pour gagner dans l’ouest, les obligeant ainsi à parcourir plus de distance.
Les Class40 au coeur des Canaries
Enfin, du côté des Class40, Volvo a pris l’option la plus à l’ouest en passant entre La Palma et Gomera. Redman, Banque du Léman et Edenred longent Tenerife, tandis que La Manche #EvidenceNautique et Lamotte Module Création décident un passage à l’est de Gran Canaria. Derrière eux, la flotte s’étire jusqu’à la latitude des Açores, un scénario inhabituel pour une flotte réputée pour son homogénéité.