Les temps sont durs pour la flotte de la Transat Jacques Vabre. Tous les concurrents en course se trouvent enlisés dans une dorsale anticyclonique allant de Madère à Dunkerque.
Les Ultimes, ces fameux géants des mers, allaient-ils battre des records de vitesse ? C’était la grande question au départ du Havre. Mais voilà une trentaine d’heures que les cinq géants des mers peinent à avancer dans un vent aux abonnés absents qui joue avec les nerfs des marins. Ils devraient commencer à voir le bout de leur peine dans quelques heures avec du vent d’est et ainsi s’échapper vers la côte espagnole.
Les Ultimes piétinent
La dorsale a souri aux chasseurs qui ont pu rattraper les Ultimes hier. Une situation assez atypique quand on connaît les différences de performance entre les deux classes de bateau. Koesio fait route seul et s’empare de la première place. Les six autres 50 pieds bataillent en duel. Arkema 4 marque Leyton à l’ouest de la flotte, à bâbord, Les P’tits Doudous et Groupe GCA – 1001 Sourires, et plus à l’est, Solidaires en Peloton – ARSEP et Primonial s’affrontent à un mille de distance.
A seulement quarante milles derrière les multicoques, les premiers Imoca sont confrontés à la même problématique. Apivia continue d’ouvrir la voie à ses concurrents. Cependant, mille après mille, l’écart se réduit. Alors que Charlie (Dalin) et Paul (Meilhat) tenaient une avance confortable de 35 milles sur leur dauphin hier soir, les vents très faibles ont permis à l’équipage américain, 11th Hour Racing Team – Mālama, de rattraper le leader. Ce matin, seulement 4 milles séparent les deux 60 pieds.
La Class 40 toujours en Bretagne
Enfin, les 40 pieds continuent de se bagarrer au plus proche des côtes bretonnes. Dans si peu de vent, il faut jouer avec les courants le long de la côte pour espérer pouvoir avancer. Aucun bateau ne se détache de la flotte pour l’instant et le classement ne cesse d’évoluer. Les équipages sont encore plongés dans les fichiers pour trouver la meilleure porte de sortie.