Après 10 années passées à Poissy, Léonie Périault revient à Versailles. Un retour aux sources pour la médaillée de bronze olympique en relais mixte, avec l’objectif de participer aux JO de Paris 2024.
« Après 10 belles années en votre compagnie, il est temps de se dire au revoir. Je voulais simplement vous remercier, Vous avez su me faire grandir, me faire évoluer en tant que femme et athlète. Toute belle histoire a une fin, je n’oublierai rien. » Léonie Périault, triathlète de l’équipe de France, annonçait son départ de Poissy le 2 janvier dernier. Désormais, le club d’attache de la médaillée de bronze en relais mixte aux JO de Tokyo est connu. Il s’agit de Versailles, là où la double championne du monde de triathlon a débuté cette pratique. C’est ce que le Versailles Triathlon a annoncé jeudi, via son compte Instagram.
Son retour à Versailles est considéré comme une signature de taille pour le club, dont la section féminine évolue en Division 2 depuis 2011, avec un court passage parmi l’élite. Par ailleurs, Léonie Périault se sépare de son entraîneuse Stéphanie Deanaz-Gros, avec qui elle collaborait durant ces six dernières années au Pôle Triathlon de Montpellier. Ce binôme s’est révélé fructueux, Léonie Périault ayant remporté une médaille de bronze en relais mixte et une 5e place individuelle aux JO, deux podiums en WTCS (la Coupe du monde), deux titres de vice-championne du monde espoir et deux sacres mondiaux en relais mixte.
Objectif Paris 2024
Le retour aux sources de Léonie Périault s’effectue avec un but clairement affiché. « Elle a un seul objectif en tête : les Jeux de Paris en 2024. Nous ferons tout pour l’accompagner et la soutenir, afin qu’elle porte haut les couleurs de la France, de l’Ile-de-France, des Yvelines et de Versailles », a indiqué le Versailles Triathlon sur Instagram.
Désormais coachée par Romain Lieux, l’ancien conseiller technique national, Léonie Périault espère faire partie de l’aventure olympique avec l’équipe de France de triathlon. Après avoir décroché le bronze en relais mixte à Tokyo, la native de Clamart (Hauts-de-Seine) souhaite obtenir la timbale dorée.