L’équipe de France aborde les championnats d’Europe de triathlon à Munich (12 au 14 août) avec de hautes ambitions… et Paris 2024 dans le viseur.
Répétition grandeur nature ? Deux ans avant Paris 2024, l’équipe de France débarque à Munich pour les championnats d’Europe. « Nous sommes dans l’esprit d’une répétition pour les Jeux de Paris 2024 et le test event 2023 qui se disputera dans le même timing, mi-août », confie Benjamin Maze, Directeur technique national. « C’est une course d’un jour avec un titre à la clé. Il y a donc une pression différente avec en plus une grosse exposition médiatique dans le cadre du festival multisports. C’est une course sur un format olympique. Ce n’est pas si fréquent puisque la dernière remonte à Yokohama en mai dernier. Le début de saison amène à être confiant avec des podiums dans toutes les courses. »
Vincent Luis absent, Léo Bergère favori ?
Les triathlètes retrouveront en Bavière le format olympique avec 1500 m de natation, 40 km de cyclisme et 10 km de course à pied. A ce petit jeu, la France peut croire en ses chances. Dans la course masculine, malgré l’absence du double champion du monde Vincent Luis, les Bleus auront plusieurs cartes maîtresses à avancer pour aller décrocher des médailles. Très régulier depuis le début de la saison avec trois podiums en quatre courses WTCS depuis mai, Léo Bergère, actuellement deuxième au classement mondial, peut largement prétendre au titre. Tenant du titre, Dorian Coninx fera sa rentrée après une déchirure au mollet gauche contractée lors de la WTCS d’Hambourg. Champion d’Europe en 2018 à Glasgow, Pierre Le Corre alterne avec succès des courses sur des formats variés. Tom Richard a lui aussi montré ces derniers mois qu’il pouvait être à la lutte avec les meilleurs.
Le relais mixte, meilleur espoir de titre
Chez les femmes, Cassandre Beaugrand, victorieuse de la WTCS de Leeds et deuxième à Montréal, se présentera en prétendante au titre. Absente des dernières courses afin de se remettre d’un Covid long, Léonie Périault fera son retour. Cinquième des derniers Jeux Olympiques, deuxième en ouverture de la saison à Yokohama, la Pisciacaise aura elle aussi les moyens de lorgner le podium si elle parvient à retrouver son niveau d’avant maladie. Enfin, Emma Lombardi, championne du monde U23 l’an dernier, et très belle quatrième de sa première WTCS à Yokohama, a déjà montré qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleures. Tout cela sans oublier le relais mixte, qui fait figure de principale chance de titre du côté de Munich.
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