Trophée des Villes : Rumilly, l’atout jeune

Trophée des Villes

Malgré l’absence de joueurs importants comme Claudy Weibel, Rumilly ne vient pas au Trophée des Villes pour faire de la figuration. L’équipe compte l’un des meilleurs jeunes français avec Adrien Delahaye, le plus jeune vainqueur du Mondial la Marseillaise.

Ne vous fiez pas à sa jeunesse, l’équipe de Rumilly a l’habitude des grands rendez-vous. A Grande-Synthe, l’équipe de Rumilly fera sans Claudy Weibel, champion du monde en 2000 et champion du monde en tête à tête en 2015, parti aux Mondiaux en Espagne. L’effectif gagne alors en jouvence. Adrien Delahaye, 19 ans, est entouré de Yann Soeur et Corentin Gervasoni, tous les deux 25 ans. Seul Didier Cailloce, 51 ans, fait monter la moyenne d’âge. Il sera la caution expérience de cette équipe dont la jeunesse peut-être autant un atout qu’une limite.

TROPHEE DES VILLES OCT21 300X250Adrien Delahaye, « Ce qui se fait de mieux chez les jeunes »

Une fois n’est pas coutume, l’atout numéro 1 d’une équipe du Trophée des Villes est dans son moins de 22 ans. Selon Franck Lemaire, coach de la Team Toro et ancien entraîneur de Rumilly (remplacé par Camille Durand pour contraintes professionnelles), Adrien Delahaye est « parmi ce qu’il se fait de mieux chez les jeunes. » Champion de France cadets, vainqueur des Masters jeunes et vice-champion du monde de sa catégorie, il devient en 2019 le plus jeune vainqueur du Mondial la Marseillaise, alors qu’il est âgé de 17 ans. 

Jeune mais pas sans expérience

Malgré sa jeunesse, l’équipe n’est pas pour autant inexpérimenté et fébrile. L’ancien coach prévient : « attention ils ont l’habitude des grands rendez-vous. Gervasoni a déjà fait le Trophée des Villes avec nous en tant que jeune, et Didier Cailloce est quand même deux fois champions de France ». Ce dernier aura la charge de faire garder sérénité à ce groupe, ainsi que la responsabilité du point dans cette équipe de tireurs. Pas une mince affaire. Franck Lemaire suivra de loin la performance de l’équipe, en leur souhaitant : « Bonne chance ! Je leur souhaite d’arriver jusqu’au dernier carré, ça serait magnifique pour eux ». 

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