Avec une équipe rompue à ce genre de rendez-vous et le petit phénomène Dawson Herlemann, Rumilly s’avance comme un sérieux outsider au Trophée des Villes.
Du 9 au 12 janvier, les plus grosses écuries de la pétanque tricolore se retrouvent pour lancer le calendrier bouliste. Au Boulodrome du Douaisis, le Trophée des Villes est le premier grand rendez-vous de l’année. Autour des favoris, dont fait évidemment partie l’armada du tenant du titre Fréjus, plusieurs formations peuvent prétendre à un beau parcours. C’est le cas de Rumilly, représentée par le club de la Joyeuse Pétanque Rumillienne, habitué à la scène nationale. La preuve encore avec ce titre de champion de France en CNC 2 fin novembre. La JPR a composé un quartet d’outsider capable de faire de belles choses dans le Nord.
Un outsider à prendre au sérieux
À la tête de cette sélection de Rumilly, on retrouve un certain Patrick Meyssonier, double vainqueur du Mondial La Marseillaise. C’est avec l’étiquette de coach qu’il a composé cette équipe : Didier Cailloce, Kévin Philipson, Romain Zimmerman et enfin le jeune Dawson Herlemann. « Même si on ne joue pas toujours ensemble, on vient du même club et on se connaît bien. On fait partie des équipes qui, je pense, peuvent espérer un beau parcours, selon le tirage » souligne Kévin Philipson. Passé par les Masters de Pétanque et régulier du Trophée des Villes, le joueur arrivé d’Ajaccio en 2024 représentera Rumilly pour la première fois. « À Douai, ça sera un peu comme un retour, moi qui viens d’Amiens ! », ajoute le tireur.
Dawson Herlemann, la pépite de Rumilly
En jeune de moins de 22 ans, la Joyeuse Pétanque Rumillienne fait fort avec Dawson Herlemann, 14 ans ! Déjà un habitué des Nationaux et des parcours intéressants, le jeune champion de France triplette juniors l’an passé est un vrai phénomène. Il n’est pas rare le jeune tireur voir avancer loin sur de jolis concours les week-ends, et on l’a même vu gagner à Martigues aux côtés de Mickaël Bonetto ! « Il est impressionnant », sourit Kévin Philipson. « Dawson a l’habitude de jouer en senior, il n’a pas de pression. Ça ne le touche pas : qu’on soit à 0-0 ou 12-12, il joue pareil. À toutes distances, quel que soit l’enjeu. En finale en CNC, il a été épatant. » Sur un terrain qui favorise le tir, d’après Philipson, ça se jouera « à la forme du moment ». Avec de tels atouts, Rumilly a de quoi avoir la pêche.