Le 14 avril a lieu la première édition du Grenelle des emplois et des métiers du sport. Un moment fort pour l’Association nationale des étudiants en STAPS. Elle entend porter la parole des jeunes à cette occasion, comme l’explique Timothée Brun, président de l’ANESTAPS.
« C’est un moment très important. Cela fait plus de vingt ans que l’ANESTAPS travaille sur ce sujet de mieux articuler les formations dans le champ du sport et de l’animation, pour répondre au mieux aux besoins des jeunes concernés par ces métiers mais aussi du monde de l’entreprise. On se rend compte que le monde de l’emploi dans le secteur sportif est en constante évolution, alors même que les offres de formation ne répondent pas aux besoins en matière de métiers et de carrières. Il y a donc un véritable enjeu à mettre tous les acteurs autour de la table pour se concerter et réussir à apporter des solutions.
Nous sommes dans une période clé où les diplômes BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) vont être réécrits en blocs de compétences. Si on rate cette échéance, nous n’aurons pas d’autres occasions avant de nombreuses années. C’est un moment que l’on demandait fortement du côté de l’ANESTAPS. Nous voulons avancer dans la bonne voie et ne surtout pas rater cette échéance.
Le Grenelle doit être un point d’étape vers un travail plus global. Ce rendez-vous ne suffira pas à solutionner l’ensemble des problématiques identifiées. On le voit donc comme un moment clé pour définir de grands axes de travail. Ensuite, il faudra pérenniser une instance de dialogue commune réunissant l’ensemble des acteurs. Le but est ensuite que cette instance puisse se réunir régulièrement.
Sur ce rendez-vous, l’ANESTAPS devra faire part de sa vision sur le long terme concernant l’évolution des formations portant sur les métiers du champ du sport. Nous voulons porter la vision des jeunes qui entendent pratiquer le sport de demain. Pour cela, il est nécessaire que nos formations évoluent, en adéquation avec les besoins du monde professionnel.
Pour l’ANESTAPS, l’idée n’est pas de créer de nouvelles formations mais de faire mieux avec l’existant. Il y a déjà énormément de formations et de diplômes. Le but est simplement de réussir à articuler tout cela pour développer des passerelles et des équivalences, afin qu’avec le niveau de diplôme nécessaire, on arrive à s’insérer professionnellement. »