Un nouveau palais des sports à Caen en 2022

Tandis que l’actuel palais des sports de Caen a fêté ses 50 ans cette année, la construction de son successeur est officiellement annoncée par l’agglomération de Caen-la-Mer, par le biais de son vice-président de la communauté urbaine en charge des sports, Aristide Olivier.

 
Quand et où le nouveau palais des sports de Caen verra-t-il le jour ?
Plusieurs options étaient sur la table concernant son implantation : Colombelles, Bretteville-sur-Odon, Fleury-sur-Orne, toutes situées dans le périmètre de la communauté urbaine de Caen-la-Ville. Mais c’est finalement à Caen même, juste à côté de son prédécesseur, qu’il verra le jour à l’horizon 2022. Le choix s’est porté sur cet emplacement pour des raisons économiques. Des synergies entre le bâti existant et celui à construire vont permettre de réduire les coûts. L’actuel palais des sports va ainsi être réutilisé en salle annexe, pour les entraînements par exemple. La présence à proximité du parc des expositions et du Zénith va aussi permettre de mutualiser les stationnements et de limiter la construction de nouveaux équipements.
 
L’agrandissement de l’actuel palais des sports a-t-il été envisagé ?
C’est une piste qui n’a pas été écartée lorsque l’étude du projet a été entamée fin 2017. Néanmoins, s’est vite posé le problème de la salle annexe à la salle principale qu’il aurait alors fallu construire. Plutôt que ce scénario, s’est vite imposée l’idée qu’il était préférable de construire un nouvel équipement principal. L’actuel palais des sports a rendu bien des services, avec des investissements récents (éclairage, sonorisation, parquet…), mais il date de 1968 et ne répond plus à aucune exigence du sport de haut niveau. La nouvelle salle permettra en plus de passer de 3 000 à 4 200 places de capacité.
 
Pour quels événements sera-t-il utilisé ?
Les clubs de basket et de handball de Caen seront les deux résidents permanents, comme dans le cas de l’actuelle salle. D’autres événements ponctuels devraient pouvoir y être organisés. Je pense notamment à l’open de tennis de Caen. On va aussi pouvoir s’inspirer de ce qui est fait à Rouen avec le Kindarena (voir encadré). On souhaite que cette salle soit un vrai chaudron, avec des spectateurs proches du terrain, pour une pratique uniquement sportive. L’extra-sportif a déjà ce qu’il faut avec les équipements voisins.
 
Quel sera le coût de ce nouvel équipement ?
L’enveloppe votée est de 35 millions d’euros, avec une prise en charge des collectivités locales : Caen-la-Mer, la Région, le Département… On espère aussi une participation de l’Etat. Le cahier des charges est actuellement en cours de rédaction, afin d’identifier les besoins. Un concours d’architectes sera lancé l’an prochain, pour une pose de la première pierre espérée en début d’année 2020.

L’exemple Kindarena à Rouen

Le Kindarena de Rouen ? « Une source d’inspiration », reconnaît l’élu de Caen-la-Mer Aristide Olivier. Il faut dire que ce palais des sports fait figure d’exemple en matière d’équipement sportif. Inauguré en 2012, il affiche de belles fréquentations malgré des clubs locaux de basket et de hand un peu en retrait. Avec ses 4 500 à 6 000 places selon la configuration, il accueille régulièrement des matches de gala, recevant notamment l’équipe de France de Coupe Davis et les sélections de handball, de basket et de volley.

Par Thomas Guerard
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