Jeudi, l’INSEP a accueilli une rencontre entre athlètes olympiques et paralympiques organisée par Paris 2024 et le Comité paralympique et sportif français pour initier les médias au parasport.
Jeudi après-midi, Paris 2024 et le Comité paralympique et sportif français ont organisé à l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) une initiation au parasport. Le basket-fauteuil a été le sport qui a vu Florent Manaudou, médaillé d’argent sur 50m en natation, et Alexis Hanquinquant, champion paralympique de triathlon à Tokyo, s’affronter. Le para-judo a aussi eu le droit à une démonstration avec Hélios Latchoumanaya, médaillé de bronze aux Paralympiques de Tokyo en -90 kg.
Depuis maintenant plusieurs années, l’INSEP s’est ouvert au sport paralympique et abrite notamment le siège du CPSF. Avec des ambitions très élevées pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024. « On a une ambition très forte sur les Jeux Paralympiques grâce aux athlètes qui ont donné une âme à ce projet. C’est la première fois que la France organise des Jeux Paralympiques d’été », a rappelé Tony Estanguet, président de Paris 2024.
D’autres rendez-vous pour médiatiser le sport paralympique
L’enjeu de ces rendez-vous va être de davantage médiatiser le sport paralympique. C’est dans cette optique que le COJO, avec l’appui du CPSF et du comité international paralympique (IPC), souhaite multiplier les rencontres entre les athlètes et la presse à un peu plus de deux ans de l’ouverture des Jeux Olympiques et paralympiques. Une mise en lumière plus importante serait une victoire pour les para-sportifs. Surtout qu’ils se préparent de la même façon qu’un sportif valide, comme nous l’expliquait Maxime Montaggioni, champion paralympique de banked slalom, lors d’une interview qu’il nous avait accordée le 16 mars dernier.
Les athlètes paralympiques sont unanimes pour vouloir rendre le sport paralympique plus simple et mieux expliquer ses règles. « L’enjeu qui nous unit dépasse le sport. Il faut que les Jeux Paralympiques et leur médiatisation permettent de voir différemment les personnes en situation de handicap dans notre pays », a indiqué Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF.