La semaine dernière, l’ANDIIS Sud-Est a organisé une journée d’étude régionale autour de la nouvelle gouvernance du sport. Les participants sont repartis avec des informations récentes concernant cette thématique. Retour avec le président Thierry Blanc.
Comment s’est déroulée cette journée d’étude régionale, organisée par l’Association nationale des directeurs et intervenants d’installations et des services des sports (ANDIISS) Sud-Est ?
Mise à part des absences de dernière minute dues aux perturbations liées aux grèves, nous avons passé une excellente journée. Nous avons pu avoir un panel complet d’intervenants qui représentent les quatre piliers du modèle sportif de demain pour évoquer la gouvernance du sport : Hervé Liberman, le président du CROS, Jacques Vergnes, directeur du service des sports du Conseil régional de la Région Sud, Michel Leroux, chef de Pôle au Ministère des sports, ainsi que le cabinet ingénierie du sport BIA auxquels Maryne Dupuy-Maurin, du Comité régional économique sociation et solidaire, a amené un complément. Nous avons pu aborder la remise en question obligatoire du modèle actuel pour promouvoir le travail complémentaire et transversal, la mise en synergie des atouts et la réunion des savoir-faire pour mieux développer le sport en France, de la pratique libre à la haute performance en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.
Les participants ont-ils pu nouer de nouvelles relations ?
Les 18 partenaires économiques de l’ANDIISS présents, ainsi que les étudiants de l’UFR STAPS Luminy-Marseille, ont pu échanger avec les participants en toute convivialité dans un espace dédié durant les pauses café et déjeunatoire. Il y a eu des rencontres intéressantes. Nous avons su susciter l’intérêt du public qui a pu avoir des éléments concrets sur l’avancement de l’action de l’État. L’intérêt de la journée a été salué par tous. Nous remercions l’UFR STAPS de Luminy-Marseille, qui par son vice-doyen Jean-Louis Moro, nous a reçus avec convivialité et qualité. Les participants ont pu d’ailleurs découvrir le Technosport , un laboratoire au service de la performance sportive des athlètes, mais aussi des sociétés.
Le modèle de Société coopérative d’intérêt collectif a été présenté lors de cette journée. Comment a-t-il été reçu ?
Bernard Nicolaïdis, expert de Sport Emploi Développement, est entré dans les détails de la présentation de la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Il a décliné toutes les facettes de ce format de gestion de coopération territoriale pour le développement économique du sport. Les participants ont pu y trouver un bon outil et des collectivités devraient s’en saisir dès les prochains mandats. Sylvie Miceli-Houdais, membre du comité directeur de l’Agence nationale du sport au sein du collège collectivités territoriales, m’a traduit son remerciement pour la faculté de l’ANDIISS-Sud Est à être réactif et pertinent sur ce sujet en pleine actualité.
Connaissez-vous déjà la thématique de votre prochaine journée d’étude régionale ?
Elle se déroulera en mai ou juin au CREPS d’Aix-en-Provence autour du sport et de la radicalisation. Le sujet est différent de la gouvernance du sport, mais c’est la spécificité de l’ANDIISS de tout aborder de la technique, à la sociologie du sport à la législation en passant par la santé et le bien-être.
En plus de ces journées d’étude régionale, que propose l’ANDIISS ?
Nous répondons à des sollicitations pour des colloques qui réunissent sport et entreprises, nous partageons notre expérience dans des comités de pilotage et cherchons à servir l’intérêt général du réseau, mais plus généralement celui du sport. Cela nous amène à avoir des rendez-vous réguliers via le conseil d’administration pour réguler ces activités et préparer les journées d’étude régionale.