Le service régional de l’UNSS Dijon a choisi de consacrer la Journée olympique du 19 juin au handisport. L’objectif ? Sensibiliser les jeunes au handicap et mettre en lumière des disciplines peu connues.
Avec le service régional de l’UNSS Dijon, la Journée olympique devient la Journée paralympique. Le mercredi 19 juin, 250 à 300 élèves issus d’établissements labellisés Génération 2024 seront réunis sur le campus de l’Université de Dijon pour une immersion dans le handisport. Le service régional profite de cette journée internationale, placée le 23 juin au calendrier, pour diffuser un message citoyen. « Les jeunes savent ce qu’il se passe lors des Jeux olympiques, mais ils connaissent moins bien les Jeux paralympiques », rappelle Catherine Lepetz, directrice du service régional de l’UNSS Dijon. « Nous souhaitons les mettre en situation afin qu’ils se rendent compte du quotidien d’une personne en situation de handicap et qu’ils aient ensuite un nouveau regard. »
Du hand-fauteuil au goalball
Au programme de cette Journée paralympique, des sports plutôt connus comme le basket-fauteuil, le hand-fauteuil, du cécifoot ou encore de la boccia, mais aussi des disciplines dont on entend moins parler. « Les élèves vont découvrir le handi curling, une pratique en position assise », raconte Catherine Lepetz. « Ils se mettront également dans la situation d’un athlète malvoyant qui court sur la piste, accompagné par son guide grâce à une corde. » À la fin de la journée, tous les participants feront des matchs de goalball, une discipline de ballon pratiquée par des personnes déficientes visuelles. « C’est un sport peu connu, mais qui va être développé dans la région. Le premier championnat de France féminin a eu lieu à Besançon l’année dernière. » Faire découvrir ce sport à des adolescents ne sera pas chose aisée. « L’épreuve doit se dérouler dans un silence total », explique la directrice. « Nous devrons inciter les jeunes à ne prononcer aucun mot. »
Libérer la parole
La sensibilisation dépassera le cadre du sport lors de cette après-midi grâce à différents ateliers. « Alain Gaudot, président du Comité handisport 21 ayant pratiqué du basket-fauteuil à haut niveau, mènera un groupe de paroles pour évoquer les liens entre le sport et le handicap », précise Catherine Lepetz. Les organisateurs espèrent également compter sur la présence de deux sportifs paralympiques pour appuyer les messages. Différents comités régionaux apportent leur soutien dans l’organisation de cette Journée paralympique, aux côtés des membres du service régional et la dizaine de professeurs d’EPS mobilisés. « Ça sera une journée importante pour les acteurs, mais aussi pour les futures générations », insiste la directrice.