Le 10 novembre prochain, le Vendée Globe s’élancera des Sables d’Olonne. Pour les skippers, le stress monte : préserver le bateau à l’approche de l’événement est essentiel.
Du 3 octobre au 10 novembre, beaucoup de choses peuvent se passer. Un mois de stress et de pression pour tous les skippers engagés sur le prochain Vendée Globe. Tout doit être prêt. L’homme ou la femme derrière la barre, bien sûr, mais aussi le bateau. C’est ce dernier qui va affronter les mers durant plusieurs semaines. Mieux vaut qu’il soit en bon état, n’est-ce pas Arnaud Boissières ?
Le skipper de la Mie Câline a vécu une bien belle mésaventure il y a trois semaines. Son géant des mers a percuté… un bateau de pêche. « Ce n’est pas agréable, un contretemps comme celui-ci, à deux mois de l’objectif majeur d’un cycle de quatre ans », assure Arnaud Boissières. « Mais paradoxalement, ça nous donne une énergie nouvelle, que ce soit à moi ou à toute l’équipe. »
« La première réussite du projet, c’est d’être au départ du Vendée Globe«
Le skipper de la Mie Câline a notamment dû annuler sa participation au Défi Azimut, épreuve qui lui aurait permis de prendre ses marques. Mais qu’importe : Arnaud Boissières a enfin retrouvé son bateau cette semaine, aux Sables d’Olonne. Une mise à l’eau rendue possible par l’engagement de l’ensemble du Team Arnaud Boissières, qui a travaillé sans relâche au sein de l’atelier pour réparer le flanc tribord de l’IMOCA n°14.
« La première réussite du projet, c’est d’être au départ du Vendée Globe, on est donc fiers de pouvoir montrer que l’on y sera, malgré cet incident », souligne Arnaud Boissières. « Ce sera mon cinquième Vendée Globe, il sera forcément différent en raison de la préparation tronquée. Mais cela me donne une excitation nouvelle, et ce sera un vrai bonheur d’être en mer suite à ce contretemps. » Un Vendée Globe lors duquel le skipper de la Mie Câline aura à cœur de ne croiser aucun nouveau bateau de pêche…