Avec Paris 2024 en ligne de mire, Victoire Andrier, grimpeuse de vitesse de la Team SPORTMAG, attaque une année charnière dans la course à la qualif’ olympique.
Après le période des fêtes et la reprise, comment va la forme ?
Physiquement, tout est bon ! J’ai bien suivi les programmes d’entraînements prévus, en gainage et cardio. Ce qui était plus difficile, c’est que j’ai eu deux congés maternité dans mon staff personnel pendant le mois de décembre, en préparation mentale et nutrition. Ça a un petit peu perturbé les plans, mais c’est pour des bonnes nouvelles ! Malgré ça, j’ai bien tenu les axes de travail définis. Je suis allée faire quelques sessions de bloc, vraiment pour le plaisir. Niveau prépa’ physique, tout est nickel. J’ai passé la première semaine de l’année à Toulouse, avec le pôle de là-bas. Pour le mois de janvier, tout est parfaitement sur les rails.
Comment abordez-vous 2023 avec l’équipe de France ?
J’aimerais d’abord ajouter qu’on a eu des dialogues avec notre fédération. On a pu exprimer clairement des besoins, et on a été écouté. Le DTN et l’Agence Nationale du Sport sont venus à notre rencontre à Voiron. C’était vraiment bien, très utile. On a pu évoquer nos expériences tous ensemble, pour regarder vers les Jeux olympiques. C’était intéressant pour tout le monde de parler de ce qui nous est nécessaire pour être dans les meilleures dispositions. C’était l’occasion de dialoguer et d’établir une direction commune.
Rendez-vous aux championnats de France dès mars
C’est d’autant plus important que cette année sera cruciale en vue des Jeux olympiques ?
Exactement. Dès le mois de mars, on aura le championnat de France et un sélectif, qui vont être déterminants pour le staff. Ça se jouera aussi bien à la place qu’au temps. Cette fois, la barre minimale est fixée à 7’’80, avec vingt centièmes en moins comparé à l’année dernière. Ensuite, le calendrier de la Coupe du Monde démarre fin avril. On commence par les manches de Séoul, puis Jakarta. En août et septembre, on termine par les championnats du monde et le TQO. C’est simple : toutes les épreuves de cette année sont décisives pour Paris 2024.
Au niveau de vos projets personnels (études, monitorat de ski), comment ça se passe ?
Mon diplôme d’école de commerce est officiellement validé ! En plus de cela, je suis invitée fin janvier à une soirée de récompenses de la GEM (Grenoble Ecole de Management) où je suis élue sportive de l’année ! Ça fait toujours plaisir, même si j’ai eu du mal à l’avoir ce diplôme ! Concernant mon monitorat de ski, j’aurais dû le passer en février. J’ai pris la décision de temporiser. Les échéances importantes de qualification s’enchaînent en cascade cette année, et je me suis dit que ce n’était pas la peine de me rajouter une épreuve en plus. Mentalement, il ne faut pas que je me surcharge, l’année sera déjà bien remplie.