Victoire Andrier : « En ce moment, c’est intensif ! »

FFME

Après une dernière danse en 2022 à Laval, Victoire Andrier a repris le chemin de l’entraînement au Pôle France, en vue de la prochaine saison 2023. Journal de bord avec la grimpeuse de notre Team SPORTMAG.

Un mois après la dernière compétition de l’année, où en êtes-vous dans votre préparation pour 2023 ?

Directement après la Coupe d’Europe de Laval, je suis partie en vacances quelques jours. J’ai repris l’entraînement depuis 3 semaines maintenant, et c’est costaud ! En ce moment, c’est beaucoup de travail physique, de cardio, gainage… C’est intensif ! Il y a pas mal de grimpe, mais surtout de la musculation. Avec l’Equipe de France, à Voiron, on a repris plusieurs méthodes qu’on a apprises pendant notre stage en Indonésie. En particulier des séances d’endurance et de force. On trouvait ça déjà très dur sur place, et ensuite, on a appris qu’ils avaient allégé leur entraînement pendant notre présence ! Ce bloc d’entraînement va durer jusqu’en février. Ensuite, on aura cinq semaines pour préparer les championnats de France. Avant ça, je pars dès la semaine prochaine à Barcelone, pour un stage avec l’Equipe de France.

« Désormais, je suis pleinement tournée vers la prochaine saison »

C’était très intéressant d’avoir pu vous suivre, au sein de l’Equipe de France, lors de cette Coupe d’Europe à Laval fin octobre. Qu’est-ce que vous retenez de cette compétition, à la maison et devant des tribunes bien remplies ?

Merci à vous d’avoir été présent ! Cette compet’ était une très bonne manière de conclure la saison 2022. Forcément, ça aurait été encore mieux avec un podium, mais j’étais contente de mes sensations et d’avoir pu profiter de l’ambiance. Ça faisait plaisir de voir tout ce monde venir nous voir. Même si cela fait seulement deux éditions pour nous, on sent que le public de là-bas est vraiment intéressé par l’escalade. Dans ma tête, cette compétition était déjà un premier pas vers 2023. Désormais, je suis pleinement tournée vers la prochaine saison. On en saura bientôt plus sur les modalités de qualification pour les Jeux olympiques, mais on peut déjà cocher les championnats du monde à Berne (Suisse) en août, et le TQO en Italie.

Vous avez aussi cette formation de moniteur de ski à votre arc. Est-ce encore d’actualité ?

Oui complètement. Les deux premières semaines de février, je vais passer une formation pour mon diplôme d’Etat à Courchevel. D’ici là, je vais avancer sur mon dossier, avec des sorties en ski à valider d’ici là, pour prendre de l’expérience. Le ski m’a toujours attiré. Après ma carrière, je me verrais bien faire une saison en tant que monitrice. Ça me ferait une bonne année de transition, avant de rentrer véritablement dans l’après-carrière. Bien sûr, c’est toujours difficile à imaginer, ça paraît encore loin ! En attendant, je le vois aussi pour les moments off, pendant les vacances ou quand j’ai un peu de temps. Mais je me dis que ça serait sûrement fatigant d’enchaîner sur une saison d’hiver après avoir travaillé toute l’année !

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