Grimpeuse de la Team SPORTMAG, Victoire Andrier s’apprête à disputer les Jeux Européens de Cracovie (21 juin-2 juillet). Un avant-goût de l’atmosphère olympique, deux mois avant les Mondiaux.
La semaine prochaine, vous serez aux Jeux Européens, en Pologne. Qu’est-ce que cette sélection représente pour vous ? On avait déjà évoqué ensemble votre envie de participer à ce genre de compétition multisports…
Oui, c’est génial, je suis ravie de cette sélection. J’ai été sélectionnée sur la base des résultats en Coupe du Monde, avec Capucine Viglione. C’est une très bonne nouvelle pour moi, j’ai hâte de vivre cette première expérience. J’ai encore du mal à réaliser ce qu’on va vivre, ça sera très différent des compétitions habituelles où on a que l’escalade. Le gros bonus, c’est aussi que ça sera sur le format des Jeux Olympiques. Ça sera aussi une première approche de l’ambiance qu’on aura à Paris dans un an.
« Profiter de l’ambiance et m’amuser ! »
Félicitations également pour votre sélection validée en Equipe de France pour les championnats du monde (à Berne, Suisse, le 10 août prochain). Une bonne nouvelle qui est arrivée plus tôt que prévu ?
On ne s’attendait pas à ce que la sélection soit officialisée si tôt. Je suis très contente que ce soit déjà validée. Pour moi, mes résultats sur les premières Coupes du Monde de la saison n’était pas forcément assez significatifs. 29e, 22e et 20e, ça ne me permettait pas forcément de convaincre le staff de manière unanime. Même si je me sentais bien, je me disais que ça ne suffirait peut-être pas et qu’il allait falloir performer sur les manches de Villars et Chamonix qui arrivent (fin juin, début juillet). Finalement, la sélection a été annoncée avant.
C’est de la pression en moins ?
Complètement. C’était important pour moi d’être sur cette échéance, la première pour les Jeux Olympiques. Je pourrais aborder Villars et Chamonix plus libérée. Moins au pied du mur pour performer, avec plutôt l’objectif de monter en puissance jusqu’aux Mondiaux. Ce sont deux manches de Coupe du Monde que j’apprécie beaucoup, où j’ai fait de bons résultats et où j’aime retrouver le public. En rentrant de Salt Lake City, je me suis beaucoup de pression. Je ne voulais pas laisser passer ma chance de rentrer dans le chemin de qualification olympique. Ma préparatrice mentale m’a beaucoup aidé sur ce point-là. J’ai d’autant plus hâte d’être aux Jeux Européens, où je vais profiter de l’ambiance et m’amuser. Ça va être une période chargée, j’ai hâte !