L’UPFR des Sports de Besançon Franche-Comté propose une large offre de formations dans les métiers du sport, qui va se compléter dans les mois à venir. Explications avec Vincent Peseux, le directeur.
Quelles sont les formations proposées par l’UPFR des Sports de Besançon Franche-Comté ?
L’U-Sports propose une licence STAPS avec actuellement quatre spécialités : ES (entraînement sportif), EM (éducation et motricité), APAS (activité physique adaptée et santé) et MS (management du sport). En janvier 2020, nous allons ouvrir un parcours ergonomie du sport à Montbéliard. Le diplôme permettra d’accéder à une niche de métiers particuliers comme, par exemple, comment rendre un cycliste plus efficace. Cette filière, peu représentée en France, était la seule qui manquait à notre carte et correspond à une réelle demande du marché. L’Université Technologie Belfort-Montbéliard est prête à être notre partenaire pour développer cette spécialité.
D’autres nouveautés sont-elles à venir ?
À la prochaine rentrée en septembre, la licence STAPS sera proposée sur un cursus de deux ans pour les étudiants les plus rapides. Lors de cette même rentrée, le DEUST Animation gestion des activités physiques et sportives et culturelles pourra être suivi en alternance. Nous allons donc accueillir pour la première fois des apprentis. Nous proposerons des diplômes universitaires pour les personnes déjà en activité qui veulent compléter leur formation. En recherche, l’U-Sports va connaître deux événements importants. En mars, notre le laboratoire C3S (culture sport santé et société) mènera une collaboration commune avec l’équipe de cyclisme Groupama-FDJ pour optimiser les performances de leurs coureurs. De plus, notre projet de Living’Lab, pour mener des recherches sur les activités physiques des personnes en situation de handicap, a été validé.
La thématique du sport santé prend de plus en plus de place. Comment l’UPFR des Sports de Besançon Franche-Comté s’adapte à cette tendance ?
Notre directeur sortant, Nicolas Tordi, est impliqué à la Fédération de gymnastique qui se lance dans un travail sur la gym santé. Grâce à lui, une collaboration va être menée pour qu’une partie d’une formation de la licence STAPS soit validée en gym santé. Nous établissons des passerelles pour correspondre au plus de demandes d’étudiants possible.
Avec toutes ces nouveautés, vous suivez des demandes des étudiants et les offres d’emploi ?
Notre souci est d’être proche de la réalité du monde du travail. L’université doit former de bons professionnels tout en s’adaptant au marché potentiel. Le travail d’orientation est important. C’est à nous de dissuader l’étudiant si l’offre est limitée.
Comment travaillez-vous avec les institutions ?
Le CROS est un partenaire à plusieurs égards, notamment pendant de leurs événements sportifs. Nous l’invitons à notre forum de réorientation pour qu’il aborde les formations. Par ailleurs, le CROS offre des débouchés à nos étudiants via des stages ou des emplois. Nous menons avec lui une grande réflexion sur une nouvelle manière d’accueillir les étudiants, car on s’aperçoit que les formations forment des passerelles. On peut imaginer un guichet unique où les gens pourraient trouver la formation qui correspond à leurs attentes. Le Conseil régional est à l’initiative d’une grande réflexion autour du sport à laquelle nous participons aux côtés de l’UFR STAPS de Dijon. Nous sommes aussi en lien avec la ville de Besançon et la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon.
Avez-vous noué des liens avec les structures sportives locales ?
Nous cherchons à développer des partenariats avec les clubs sportifs de haut niveau. Déjà, plusieurs de nos étudiants s’occupent de la retransmission des matchs du club de handball de l’Entente sportive bisontine féminine en coupe de d’Europe.
L’U-Sports se saisit-elle de l’organisation des Jeux olympiques à Paris, en 2024 ?
Notre vice-président délégué à l’olympisme Eric Monnin, fervent défenseur des valeurs de l’olympisme, a déjà réussi à nous faire obtenir le label Université 2024. C’est une récompense pour les actions dynamiques et les efforts de l’université vers l’olympisme, que ce soit dans la recherche ou dans l’accueil. En avril, U-Sports accueillera 300 lycéens de Franche-Comté pour leur faire découvrir les sports olympiques. Avant l’échéance de 2024, on peut aussi imaginer ajouter une coloration olympique à nos masters.