Fort de quatre participations au Vendée Globe, Marc Thiercelin ambitionne de prendre part à l’édition 2028 avec un projet novateur.
Vingt ans après sa dernière participation à l’Everest des mers, Marc Thiercelin est prêt à marquer l’histoire du Vendée Globe. Le skipper se lance dans un nouveau projet : celui d’une aventure durable et respectueuse de l’environnement. Son bateau incarnera de véritables avancées technologiques en renouant avec les matériaux naturels tout en respectant les règles de la Classe Imoca. Le bateau de Marc Thiercelin sera construit à partir de bois, de bambou, de chanvre et de résine bio-sourcée des matériaux légers et résistants alliant innovation et respect de l’environnement.
« Le bois, c’est un peu comme la mer : à la fois puissant et fragile, c’est de l’univers du vivant », explique le skipper, qui a suivi une formation d’ébéniste au sein de l’école Boulle étant jeune, et qui avait ensuite entretenu le rêve de devenir luthier. Mais c’est finalement bien sur la mer que Marc Thiercelin a mis le cap. Il a parcouru plus de 700 000 kilomètres sur tous les océans et réalisé cinq tours du monde en solitaire. Sa carrière a notamment été marquée par une deuxième place lors du Vendée Globe 1996-1997 pour sa première participation, et une nouvelle deuxième place sur Around Alone 1998-1999.
« Les premiers échos sont excellents et me confortent dans ce projet »
Le nouveau projet de Marc Thiercelin est lancé et le skipper est déterminé à écrire un nouveau chapitre de son histoire maritime. « Les premiers échos sont excellents et me confortent dans ce projet. Je ne doute pas qu’il saura convaincre des annonceurs, par ses dimensions innovante, environnementale, technologique, sportive et humaine. Celle de proposer une alternative innovante avec des matériaux naturels, plus économes, réduisant l’empreinte carbone, tout en étant compétitive. »
Un projet novateur qui pourrait entraîner à ses côtés une nouvelle génération de navigateurs et sensibiliser le grand public à l’intérêt de la transition écologique, dans le cadre de l’une des compétitions les plus exigeantes au monde. « L’innovation ne se trouve pas uniquement dans les technologies “chimiques”, mais aussi dans des matériaux à notre disposition depuis des siècles, l’utilisation des fibres naturelles en compétition est un défi technologique passionnant », souligne Marc Thiercelin.