Voile : Clarisse Crémer reste à quai, quelle issue possible ?

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La Banque Populaire a annoncé que Clarisse Crémer ne sera plus la skipper du Team pour le prochain Vendée Globe. Une décision dénoncée par la Bretonne.

Clarisse Crémer reste à quai… mais peut-être pas définitivement. Tout remonte à 2021, lorsque la SAEM Vendée, qui organise le Vendée Globe, a annoncé un changement de règlement. Après discussions avec la classe Imoca, un nouveau système permet de trier les candidatures, dans le cas où l’organisation recevra plus de 40 demandes. Les skippers devront avoir réalisé un nombre de courses avec un système de points. 39 skippers doivent participer à des courses de la classe Imoca et un 40e place fait l’objet d’une wildcard.

Un risque trop important pour la Banque Populaire

Banque Populaire et Clarisse Crémer avaient renouvelé leur confiance en 2021. La navigatrice s’est absentée plusieurs mois en raison d’un congé maternité. Elle avait auparavant fait part de ce projet personnel à son équipe. Suite à cet événement, malgré les courses manquées, la skipper peut se qualifier en participant aux prochaines courses. Mais en cas d’imprévu, le risque existe que Clarisse Crémer ne dispose pas des points nécessaires. Banque Populaire a ainsi discuté avec l’organisation du Vendée Globe pour s’assurer d’une wildcard. Devant l’impossibilité de l’organisation de donner cette promesse, Banque Populaire a annoncé nommer un autre skipper.

Une implication politique

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, s’est exprimée pour faire bouger la réglementation. Suite à ces échanges avec la SAEM Vendée, l’organisation a reconnu que “le règlement de la course devra impérativement évoluer pour permettre aux navigatrices de vivre sereinement leur maternité“, selon la ministre.

Clarisse Crémer a terminé son premier Vendée Globe en 87 jours et 2 heures. Avec un bateau qui n’était pas de dernière génération, elle est la femme la plus rapide de l’épreuve. Sur fond de critiques contre la décision de Banque Populaire, les discussions sont en cours pour que le congé maternité ne soit pas un handicap dans les carrières sportives.

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