Partis le 29 mai depuis New York, les 30 marins engagés sur la transatlantique franco-américaine se dirigent petit à petit vers Les Sables d’Olonne.
Après quatre jours de course, la New York Vendée Sables d’Olonne se retrouve divisée en deux. D’un côté, Boris Herrmann et Charlie Dalin, qui sont parvenus à passer de l’autre côté du talweg hier à la mi-journée, cavalent sur une route nord au reaching et ont clairement fait le break sur la concurrence. De l’autre, le peloton, qui n’a pas réussi à franchir un front dépressionnaire, est finalement en train de le contourner par le sud.
“Le système qui est devant eux est horriblement compliqué à gérer. Un coup il bouge, un coup il ne bouge pas. Sur zone, il y a toujours des grains et des zones avec peu de vent. C’est difficile, dans ce contexte, d’avoir une bonne lecture de ce qui se passe”, explique Hubert Lemonnier, le directeur de course. Les marins devraient passer de l’autre côté de ce passage dépressionnaire dans les heures qui viennent.
Sud ou nord, quelle direction prendre ?
Profitant d’un flux de secteur sud-ouest plutôt soutenu, le peloton avance doucement mais sûrement. Si se projeter reste délicat tant les choses ne cessent d’évoluer, ce qui se dessine aujourd’hui, ce sont une option nord et une option sud. “La route sud, qui s’était un temps refermée, s’est réouverte. C’est à présent la trajectoire intermédiaire qui ne fonctionne plus, la faute à une longue zone de molle”, analyse Hubert Lemonnier.
Pour lui, ce choix est la meilleure option possible pour rallier le plus rapidement possible les côtes vendéennes. Au nord, Boris Herrmann et Charlie Dalin, respectivement deuxième et troisième, n’ont d’autres choix que de poursuivre leur lancée. “En l’état, la route nord les ferait remonter jusqu’à 59° nord, ce qui leur rallongerait plus que considérablement la route”, ajoute-t-il. Mais quel cap s’avère le plus stable, efficace et rapide ? Affaire à suivre.