Voile : La Solitaire du Figaro se dévoile

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Ce mardi, le parcours de la 54e édition de la Solitaire du Figaro a été dévoilé. Le tracé en trois étapes se révèle très technique et très engagé.

Le départ sera donné de Caen le 27 août. Les bateaux passeront par les côtes anglaises puis françaises avant de se rendre en Irlande. Après avoir contourné le Fastnet Rock au sud de l’île, l’étape se termine à Kinsale. La seconde manche est particulièrement relevée et ambitieuse. Les skippers vont longer l’Irlande pour aller contourner l’île de Man. Ils redescendront la mer d’Irlande avant d’arriver dans la baie de Morlaix. La dernière étape traverse le Golfe de Gascogne direction Gijón, pour revenir à Piriac-sur-Mer.

Une deuxième étape ambitieuse

Le passage par l’île de Man est un événement. Il y a quatre ans, c’était déjà une volonté des organisateurs. Mais les conditions ont conduit la direction de course à changer le parcours. Yann Château, directeur de course, a affirmé au Télégramme être très confiant quant au passage des skippers autour de l’île cette année.

L’avis des skippers

La Solitaire du Figaro est une course prestigieuse. Le palmarès compte parmi les plus grands skippers de l’histoire de la course au large. Armel Le Cléac’h est sorti vainqueur de trois éditions. Il souligne l’habituelle polyvalence du parcours : “Comme chaque année c’est un marin très complet qui va gagner la Solitaire.“ La variété est notamment amenée par la dernière manche : “Le golfe de Gascogne est une étape qui se rapproche plus de la course au large. Ce sont des stratégies différentes.“ Concernant le passage en mer d’Irlande : “C’est une mer où les marins ont moins l’habitude de naviguer. Donc il va falloir bien se préparer, faire attention aux effets de site.“

Maël Garnier va participer à sa troisième Solitaire du Figaro. 23e de la dernière édition, il se prépare pour pouvoir se battre avec les favoris. Enthousiaste à l’annonce du parcours, il est “heureux car ce sont trois longues étapes“. Il apprécie aussi une course ouverte grâce à toutes les côtes à longer. Maël Garnier n’est jamais allé jusqu’à l’île de Man. Contourner une île est un challenge qu’il connaît, avec plusieurs analyses à effectuer en amont : “Contourner une île c’est toujours un exercice intéressant.“ Mais il a identifié une difficulté majeure sur la dernière étape : “Le piège, il est sur la troisième étape et le passage à Gijón. C’est une zone compliquée avec souvent très peu de vent.“

C’est donc un parcours complet, mais tout de même ouvert. Avant de s’y confronter, la prochaine course pour les skippers de la classe Figaro Bénéteau est la Solo Maître Coq 2023 qui se déroule à partir du 9 mars prochain.

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