Le 28 avril, 48 skippers s’élanceront depuis Lorient pour rallier New-York à l’occasion de la Transat CIC. L’événement réunit un beau plateau.
Le grand départ approche. Le 28 avril prochain, la Transat CIC partira depuis Lorient pour rejoindre les côtes américaines, plus précisément New-York. 33 skippers en IMOCA, 13 en Class40 et deux en catégorie Vintage se disputeront la gagne dans un parcours exigeant. En effet, les phénomènes météos s’annoncent particulièrement virulents dans l’Atlantique Nord à la sortie de l’hiver. Les marins devront progresser face aux tempêtes et face au vent fort.
Une course ouverte (à tous les étages)
La Transat CIC n’ayant plus été disputée depuis 2016, Armel Le Cléac’h va enfin pouvoir connaître le nom de son successeur dans la catégorie des IMOCA. Parmi les 33 concurrents en course cette année, on retrouve Charlie Dalin, vainqueur de la Rolex Fastnet Race, Yoann Richomme qui s’est imposé sur le Retour à la Base mais aussi Jérémie Beyou, troisième au Vendée Globe en 2016. Le plateau compte également cinq femmes et plusieurs skippers étrangers, à l’image de deux bizuths, Oliver Heer et James Harayada.
La bataille s’annonce également serrée en Class40. Alberto Bona, vainqueur du championnat l’an dernier, Ambrogio Beccaria, le lauréat de la Transat Jacques Vabre et de la CIC Normandy Channel Race, ou encore Ian Lipinski qui s’était imposé au Défi Atlantique sont les principaux favoris. Amélie Grassi, Fabien Delahaye, Nicolas d’Estais, Aurélien Ducroz et Axel Trehin peuvent également prétendre à la victoire.
Pour la première fois, La Transat CIC accueille la catégorie Vintage. À l’instar de la Class Rhum sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, la transatlantique s’ouvre aux compétiteurs qui souhaitent disputer la course avec des bateaux d’antan. Deux skippers initient le mouvement : Patrick Isoard et Rémy Gérin. Le premier dispose d’un ancien IMOCA de 50 pieds, un plan Finot de 1998 alors que le second bénéficie d’un bateau en bois de 20 mètres et de 30 tonnes. L’événement aspire ainsi, à moyen terme, à participer à la création d’un circuit dédié à ces anciens bateaux.