L’organisation du célèbre tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance a dévoilé 10 engagements environnementaux et son partenariat avec l’UNESCO.
Le 10 novembre prochain, le Vendée Globe prendra le départ de sa 10e édition. Dans cette perspective, l’organisation tient à s’engager d’un point de vue environnemental. Cette démarche s’articule autour de 10 engagements répartis en quatre axes : anticiper, réduire, inspirer et bâtir.
Anticiper
Le Vendée Globe a collaboré avec Carbone 4 et Toovalu pour définir une méthodologie pionnière des événements nautiques. L’organisation a ainsi appliqué la méthode du bilan carbone prospectif pour identifier les principaux impacts de cette édition et définir des leviers de réduction. Un bilan carbone réel de l’événement sera par la suite établi pour valider définitivement la méthodologie et mesurer les résultats des actions mises en place.
Réduire
En impliquant l’écosystème depuis déjà plusieurs éditions, l’organisation du Vendée Globe intègre des clauses environnementales dans ses appels d’offres afin de s’entourer le plus possible de prestataires engagés. Aussi, la charte exposants a fortement augmenté son degré d’exigence pour 2024. Le levier majeur de réduction se situe au niveau des déplacements des visiteurs, qui représentent aujourd’hui 63 % des émissions. Un dispositif complet de solutions de mobilités à faible empreinte carbone va être mis en place. La SNCF va par exemple déployer plus de TGV pour se rendre au village, la région va reconduire son offre de TER à 5 euros depuis tout le territoire et la ville va mettre à disposition des transports décarbonés.
Dans la continuité des travaux initiés, le Vendée Globe encadrera également l’innovation afin de réduire l’impact des bateaux de course. Le règlement 2028 prendra en compte un Cap Carbone, soit un plafond pour limiter les émissions de CO2 dans la construction des nouveaux bâteaux IMOCA.
Inspirer
La course a conclu des partenariats de contenus pour permettre au grand public de mieux connaître et comprendre l’océan en vue de le protéger. Durant tout le tour du monde, l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), Polar Journal et Océans Connectés apporteront des informations.
Bâtir
La SAEM Vendée et le département de la Vendée, ont créé conjointement le fonds de dotation “Vendée Globe Foundation”. Il vise à apporter un soutien financier à des projets de recherche concrets tournés vers la préservation des écosystèmes marins, en lien avec le parcours des skippers autour du monde. C’est le cas du partenariat avec l’UNESCO qui a pour but d’embarquer des instruments de mesure océanographiques sur les bâteaux afin approfondir les recherches. En 2028, l’ensemble des concurrents au Vendée Globe seront équipés de ces instruments pour collecter le plus de données.