Du vendredi 30 juillet au mardi 2 août, une vingtaine de pilotes se sont affrontés à Carnac, montés sur des Waszp. Des embarcations nouvelle génération, standardisées et en solitaire.
Elles ont débarqué en France il y a 5 ans, et se sont massées sur les plages au large de Carnac. On ne parle pas des guêpes mais des Waszp. Créées en Australie, ces embarcations à voile ont beaucoup de particularités. De manière classique, ce sont des dériveurs, sans moteur, dédié au solitaire donc à un seul pilote. De façon plus originale, ce sont des monotypes, standardisés. « Cela signifie qu’ils sont tous identiques et que seul le marin peut faire la différence », explique à Ouest-France Manuel Guedon, l’importateur de la marque en France. « Ces bateaux sont accessibles pour le loisir, mais aussi pour les régates ».
C’est ainsi que depuis le vendredi 30 juillet et jusqu’au mardi 2 août, une compétition de Waszp s’est tenue à Carnac (Morbihan). Il existe 1300 embarcations dans le monde, elles étaient une vingtaine en eaux bretonnes sur le plan d’eau de Quiberon. D’habitude, la compétition nationale française de la catégorie se tient à Loctudy dans le Finistère. A l’issue des onze courses, c’est le Nantais Pierre Leboucher (APCC Voile Sportive) qui s’est imposé. Ce qu’il retient du Waszp lui, c’est la « La sensation de vitesse par rapport au vent ». Il poursuit : « sur ces bateaux volants, les vagues sont atténuées. On n’a plus le son des vagues qui tapent sur la coque. C’est appréciable car on peut se parler d’un bateau à l’autre ». Des sensations agréables sur des embarcations planantes, les Waszp rencontrent leur succès dans le milieu de la voile. Le cap des 2000 modèles devrait être dépassé cette année.