Ce lundi 4 octobre, le skipper Tanguy Bouroullec a remporté la première étape de la Mini Transat Santa Cruz de La Palma (Canaries) après sept jours en mer depuis le départ des Sables-d’Olonne. Le scénario de la course est plein de rebondissement et a suite de l’épreuve promet du suspens.
Une première étape mémorable, qui fait déjà entrer cette édition de la Mini-Transat dans l’histoire. Avant le Vendée-Globe le mois prochain, l’épreuve est une mise en bouche formidable. La semaine dernière avait lieu la première étape entre le départ des Sables-d’Olonne et l’escale aux îles Canaries, plus précisément à Santa Cruz de La Palma.
Un volcan, des orques et des naufrages
Après un départ repoussé d’une journée en raison des conditions météos, la Mini-Transat n’en avait pas fini avec les imprévus. Proche des iles espagnoles, à 15 kilomètre du point de rendez-vous, le volcan Cumbre Vieja est en éruption, mettant en péril la bonne tenue de l’arrivée. Tout ira bien, la route est juste déviée. Montés sur des embarcations de 6m50, trois skippers ont été attaqués par des orques. A cela il faut ajouter le démâtage de Franck Lauvray et le naufrage de George Kick, doyen de la course.
Du suspens jusqu’au bout
A l’avant de la course, quatre bateaux de type Prototype se détachent au large du Cap Finisterre en Espagne. Pierre Le Roy, Tanguy Bouroullec, Fabio Muzzolini et la Russe Irina Gracheva se disputent l’étape. Les quatuor prend une avance considérable qui fait dire aux observateurs que la victoire finale de l’épreuve se jouera entre eux. Pour commencer, c’est Bouroullec qui empoche l’étape en 7 jours 2 heures, prenant la tête du général. Les trois premiers se tiennent en une heure, ce sera serré jusqu’au bout. Le départ de la deuxième étape sera donné le 29 octobre, direction la Guadeloupe.