Du 15 au 22 octobre, Brest reçoit les championnats du monde d’iQFOil, la nouvelle planche à voile olympique. A la maison, les Tricolores sont très attendus.
L’élite mondiale du foil se retrouve à Brest. Du 15 au 22 octobre, les eaux du Finistère seront le théâtre des championnats du monde d’iQFOil. Nouvelle planche à voile olympique, elle fera ses grands débuts aux Jeux, en 2024. D’ici là, ces Mondiaux en Bretagne sont les seuls et uniques au programme. Avant de se retrouver à Marseille, dans deux ans, les 250 meilleurs véliplanchistes de la planète seront aux prises à partir de ce week-end. « C’est une chance énorme. » se réjouit Hélène Noesmoen, championne du monde et d’Europe en titre, dans un communiqué de la FFVoile. « Pour une fois, mes proches vont pouvoir venir ! On sent qu’il y a de l’engouement, ça va être un bel événement. »
Les Bleus et Bleues ont le vent en poupe
A domicile, les Français sont particulièrement attendus. Il faut dire qu’on compte pas moins de deux champions du monde en titre au sein de la délégation tricolore. Hélène Noesmoen et Nicolas Goyard ont tous deux remporté la première édition des mondiaux de leur discipline, en 2021. Parmi les challengers les plus menaçants, on retrouve d’autres Français ! Thomas Goyard, médaillé olympique en 2021 à Tokyo, sur la planche RS :X, ou encore Pierre Le Coq, médaillé en 2018 à Rio, peuvent tous deux prétendre à un sacre planétaire. Chez les femmes, Lucie Belbeoch (Stade Français) et Delphine Cousin (Saint Barth YC) sont de sérieuses concurrentes.
« Brest, un plan d’eau très complet »
Les Tricolores connaissent bien le large des côtes bretonnes. En particulier la locale de l’étape, Hélène Noesmoen. « C’est un plan d’eau qui est très complet. En octobre, on s’attend à avoir une dépression avec des vents forts. Dans la rade de Brest, il n’y a pas de grande houle, mais il peut y avoir du clapot très haut, ce qui rend la navigation très technique avec beaucoup de chutes. » avertit la véliplanchiste. « Tout le monde a beaucoup progressé, l’évolution de notre discipline est rapide », ajoute Nicolas Goyard. « Le niveau aujourd’hui est beaucoup plus homogène que ces dernières années, les vitesses plus élevées et il y a beaucoup moins d’erreurs. La totalité de la flotte s’est bien préparée. C’est donc très compliqué de se projeter… tout peut arriver ! », conclut le champion en titre.