Partis le 28 avril depuis Lorient pour rallier New-York, les skippers engagés sur la Transat CIC approchent de la fin. Qui franchira la ligne d’arrivée en premier ?
À vive allure en plein Atlantique, les IMOCA filent droit vers les États-Unis. Les bâteaux qui jouent les avants postes de la Transat CIC devraient arriver dès le début de semaine prochaine à New-York. La lutte est toujours aussi intense dans toutes les catégories, entre marée, vent et concurrence forte.
Yoann Richomme a pris les commandes en IMOCA
Premier skipper de la flotte, Yoann Richomme s’est installé à la place de leader hier dans la journée, doublant ainsi Charlie Dalin. Mais avec seulement une trentaine de miles d’avance, le marin du Paprec Arkéa ne possède pas d’avance. Au contraire, la course est loin d’être finie ! Tout reste encore possible entre ces deux skippers expérimentés. “Les leaders tiennent bien leurs positions mais les écarts sont très serrés. Il y a par contre un peu d’écart en latéral. C’est intéressant car Paul Meilhat, plus au sud, a toujours une carte à jouer”, observe Francis Le Goff, le directeur de course.
La bataille pour la troisième place promet d’être également indécise entre Samantha Davies, actuellement troisième, et Paul Meilhat, quatrième. Selon Francis Le Goff, “la fin de course s’annonce très intéressante, car on ne sait pas trop comment ça va se passer sur la dernière journée et demi de course”, c’est-à-dire proche des côtes américaines. Le record établi en 2016 par François Gabart de l’épreuve (8 jours, 8 heures, 54 minutes) reste jouable pour les concurrents.
Une vive bagarre en Class40
Les Class40, dont les premiers évoluent quelque 300 milles derrière le peloton de tête des IMOCA, rencontrent de leur côté les mêmes conditions météorologiques. Les quatre premiers skippers, Ian Lipinski, Fabien Delahaye, Ambrogio Beccaria et Nicolas d’Estais, sont au coude à coude. Rien n’est encore fixé ! Plus loin, on retrouve Alberto Bona et Amélie Grassi.
Patrick Isoard toujours en tête en catégorie Vintage
Chez les Vintage, en arrière de la flotte, Patrick Isoard fait toujours course en tête. Le Trinitain, qui bénéficie d’un bateau beaucoup plus performant et rapide que celui de son concurrent, possède une avance conséquente de plus de 200 miles.