138 navigateurs s’élancent ce dimanche 6 novembre à l’occasion de la 12e édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Les prétendants au titre sont nombreux.
Le départ approche à grands pas. La 12e Route du Rhum lève l’ancre ce dimanche 6 novembre à Saint-Malo. Comme tous les quatre ans, le gratin de la voile participe à l’événement. 138 navigateurs, un record, issus de 6 classes différentes, défieront l’une des plus grandes compétitions internationales de voile. Parmi eux, cinq participants sont à suivre.
Charles Caudrelier
À 48 ans, Charles Caudrelier fait ses premiers pas sur la Route du Rhum, en Ultim. Pourtant, le Français a remporté la Solitaire du Figaro, la Transat Jacques Vabre 2021, ainsi que la Volvo Ocean Race à deux reprises. Son palmarès et ses ambitions laissent penser qu’il est l’un des prétendants au titre. “Ce statut n’est pas très important à mes yeux. Le niveau dans notre catégorie est très homogène avec six bateaux sur les huit engagés qui peuvent prétendre à la victoire en Guadeloupe, décrit-il. C’est le statut de vainqueur qui m’intéresse”.
Armel Le Cléac’h
Troisième de la Jacques Vabre 2021 et deuxième de la Finistère Atlantique cette année, Armel Le Cléac’h tentera de jouer sa chance et de prendre sa revanche. En 2018, le Finistérien avait failli frôler la mort deux jours après le départ à cause d’une collision avec un ofni (objet flottant non identifié).
Paul Meilhat
L’ultime vainqueur de la Route du Rhum, Paul Meilhat, est en lice à bord de Biotherm, un bateau neuf mis à l’eau le 31 août dernier. Le tenant du titre reste néanmoins prudent et ne se voit pas favori. “Mon objectif est de me confronter aux concurrents pour mieux appréhender le potentiel du bateau. Malgré le peu de préparation, j’ai envie de me mêler à la bagarre. Tout est possible, l’histoire n’est jamais écrite à l’avance”, avance-t-il.
Thomas Ruyant
Victorieux en double à la Transat Jacques Vabre, Thomas Ruyant est également un nom à retenir. Le skipper ne vise rien d’autre que la gagne, ce qui serait sa première victoire en solitaire. “Il m’en manque une sur l’IMOCA, sourit-il. On se situe bien. On fait partie des équipes leaders que les autres regardent. On a un statut de favori qu’on accepte, qu’on assume”.
Jérémie Beyou
Jérémie Beyou détient un bilan mitigé sur cette transatlantique : deux abandons (dont lors de la précédente édition) et une deuxième place. Cette année, il veut se racheter en participant avec un bateau neuf. “Il y a un coup à jouer. Je vais essayer de rester au contact des premiers, révèle-t-il. Je ne viens faire la Route à moitié. On met tous les efforts possibles pour faire le mieux possible”.