Quatre ans après le succès de Francis Joyon, c’est l’équipe Spindrift qui se lance à l’assaut du record. L’équipage mené par Yann Guichard attend actuellement au port de La Trinité-sur-Mer les meilleures conditions pour partir.
L’équipage s’élancera dès que possible de La Trinité-sur-Mer pour rejoindre l’île d’Ouessant (où se situe la ligne de départ fictive). L’équipage attend depuis début novembre les conditions idéales pour battre le record du monde. Alors qu’une fenêtre semblait s’être ouverte pour un départ ce jeudi, un changement de dernière minute a eu lieu, lié à de mauvaises conditions météorologiques dans l’Atlantique sud. En stand-by jusqu’au 15 janvier, l’équipage de Yann Guichard reste dans l’attente pour s’assurer de bien débuter la tentative.
Un objectif écologique
Un record pour un tour du monde à la voile est un objectif très difficile à atteindre. Mais Spindrift ne se limite pas à cette performance. Les ambitions écologiques s’ajoutent à la difficulté de réaliser la parcours sans utiliser d’énergie fossile. Le bateau renommé « Sails of Change » pour l’occasion sera donc équipé différemment pour fournir de l’électricité « verte ». Le bateau s’appuiera pour cela sur l’éolien, le solaire, mais aussi un vélo pour générer de l’électricité. Spindrift est engagé depuis sa création dans un processus écologique. La campagne « 30×30 » est intégrée au projet. L’objectif de la campagne est d’établir la protection de 30% des océans pour 2030. Pour cela le logo « 30×30 » sera présent sur la coque du trimaran. La co-fondatrice Dona Bertarelli sera sur le bateau en tant que reporter et pourra donc se concentrer sur la diffusion du message écologique.
Par Nicolas Derrien