La quatrième édition de la Duo Concarneau – Challenge BFR Marée Haute s’est déroulée du 6 au 11 septembre. Le duo Robinson Pozzoli – Arno Biston s’est imposé chez les Protos.
Dans des conditions mouvementées, 69 duos (138 marins) se sont élancés à Concarneau lors du Challenge BFR Marée Haute, du 6 au 11 septembre. “L’épreuve continue de prendre de l’ampleur et le succès de la classe ne se dément pas, a commenté Jean-Claude Menou, le Président de la société des Régates de Concarneau, le club organisateur de l’événement. Le parcours, une grande boucle de 285 milles, s’annonçait complet et rapide. La bagarre pour la première place a été intense dans les deux catégories, Protos et Séries. Ce sont respectivement les duos Robinson Pozzoli – Arno Biston et Ulysse David – Bruno Lemunier qui se sont imposés.
“Il a vraiment fallu se battre”
La moitié du parcours était serrée, très engagée, avec des conditions complexes. Les participants de la catégorie Protos ont dû redoubler d’efforts, usant un plan tactique pour essayer de confronter du mieux possible une dorsale qui a rebattu les cartes. Le binôme William Ollivier – Thomas de Dinechin s’est fait piéger alors qu’il était promis à la victoire. Cela a profité à Robinson Pozzoli et Arno Biston pour sceller leur succès sur une course à suspense avec plus de trois heures d’avance sur leurs plus proches poursuivants. “Cela n’a pas été facile, mais cela a été une sacrée course ! L’écart ne représente pas l’intensité de la régate, car il a vraiment fallu se battre. Notre leitmotiv était de prendre un maximum de plaisir et dès le départ, on s’est retrouvé en symbiose totale. On a naturellement pris quelques risques. On a globalement été assez impressionnés par les capacités d’accélération du bateau”, ont réagi les deux hommes.
Chez les bateaux de Série, les locaux de la compétition Ulysse David et Bruno Lemunier sont arrivés premiers au terme d’une course haletante. “On rêvait de gagner à la maison, on l’a fait !, se sont exclamés les pensionnaires du Pôle Mini 6.50 de Concarneau. Le duo a profité de l’erreur de parcours du binôme de tête qui avait pourtant 4 milles d’avance. “On est un peu revenus de loin. Les derniers milles ont été bien stressants. On était encore une dizaine à se tirer la bourre pour la victoire. Ça changeait régulièrement de leader. On pouvait être premier à un moment puis dixième l’instant d’après tellement c’était serré”, ont-ils raconté. Les chronos à l’arrivée le prouvent : les quatre premiers ont terminé à moins de quinze minutes l’un de l’autre.