Les Français se sont qualifiés mercredi pour le Final Four de la Volleyball Nations League en battant la Pologne double championne du monde (25-22, 21-25, 22-25, 25-20, 15-11).
Grâce à une partie de haut niveau, pendant laquelle, même menés deux sets à un, les Bleus n’ont jamais perdu leur calme, ils ont su forcer leur destin pour dominer les Polonais en cinq sets et décrocher leur place pour le Final Four. Un succès obtenu de haute lutte (25-22, 21-25, 22-25, 25-20, 15-11) mais qui a valeur de référence face à une Pologne double championne du monde. Avec cette onzième victoire en quinze matchs, l’équipe de France est assurée de terminer au mieux troisième (si la Slovénie perd contre la Bulgarie) au pire quatrième, car la Russie, qui affronte ce soir le Brésil, ne peut plus la rattraper, devancée quoi qu’il arrive au set-average. Les hommes de Laurent Tilie, finalistes de la première édition de la Volleyball Nations League en 2018 à Lille, sixièmes en 2019, seront donc une nouvelle fois au rendez-vous de la phase finale (qui se jouait à six jusqu’ici), l’exploit est de taille pour une équipe qui a énormément travaillé en marge de ses matchs à Rimini pour préparer l’échéance olympique.
« Avec la longueur du travail et des entraînements, le rythme de cette compétition et la fatigue que ça engendre, arriver à avoir les ressources pour gagner ce dernier match synonyme de qualification, c’est impressionnant », se réjouit le sélectionneur français Laurent Tillie. « Même si on a été un peu démunis pendant le match, parce qu’on voyait qu’on n’avait plus de jus, mais c’était vraiment un beau combat. On a réussi à faire le dos rond, on a fait pas mal de petites fautes, mais on a quand même réussi à rester dans le match, le coaching nous a aussi servis, avec des joueurs qui sont rentrés, et on a retrouvé un peu d’agressivité juste au bon moment, à la fin du quatrième set et dans le tie-break, avec quelques actions de très grande classe. C’est une belle satisfaction de se retrouver encore dans un Final Four, même si on est tous épuisés, je crois que c’est la meilleure préparation possible pour les Jeux Olympiques. Pour ce qui est des demi-finales, on s’en fiche un peu de l’adversaire, la priorité est d’essayer de récupérer et de se centrer sur notre jeu pour progresser encore en vue des Jeux. »