La phase régulière de Ligue A masculine touche bientôt à sa fin. Pour la 25e journée, le Paris Volley a assuré sa qualification pour les play-offs en gagnant à Nice tandis que Le Plessis-Robinson, après sa défaite contre Narbonne 0-3, ne sait pas dans quel groupe il sera.
Alors que la phase régulière de Ligue A prend fin samedi, les formations engagées connaissent leur poule pour la deuxième étape du championnat. Les deux clubs franciliens engagés en première division (Paris Volley et Le Plessis-Robinson) connaissent leur classement final. Le premier nommé a gagné vendredi à Nice sur le score de 3 sets à 1 (25-27, 25-23, 25-18, 25-20). Cela permet au Paris Volley de pouvoir disputer les play-offs pour le titre et les places qualificatives en Coupe d’Europe grâce à sa septième place.
A l’inverse, la formation alto-séquanaise, à la suite de sa défaite à domicile face à Narbonne 3-0 (25-23, 25-22, 25-19), n’est pas encore sûre de son destin. Le promu francilien, actuel 9e de Ligue A, n’est qu’à quatre points de Nice, 8e. Mais cela va s’avérer compliqué pour Le Plessis-Robinson car ils devra battre Cannes samedi et espérer que Nice s’incline. Et le classement sera déterminé d’une façon inédite.
Le classement sera établi grâce à un ratio
Jeudi, la Ligue Nationale de Volley-Ball (LNV) a annoncé que le classement sera établi grâce à un ratio (total de points divisé par nombre de matches joués) avant les play-offs et les play-downs pour le maintien. Cette décision a été prise par le Comité directeur de la Ligue nationale de volley car Tours va disputer la finale de la CEV. La formation tourangelle ne pourra pas affronter Le Plessis-Robinson et Poitiers en matchs en retard. Ces rencontres, initialement prévues les 4 et 29 janvier dernier, ne seront donc pas jouées.
« La décision a été entérinée jeudi, pour ne pas empiéter sur la Coupe de France (25 mars – 2 avril) et les phases finales. On a étudié toutes les solutions et il n’y en avait pas d’autre. Si on avait fait le forcing pour obliger Tours à jouer deux matches aussi rapprochés avant leur finale européenne, ils auraient pu mettre une équipe bis et ça n’aurait pas forcément été équitable pour les équipes à la lutte avec Poitiers et Le Plessis-Robinson », justifie Gurvan Kervadec, directeur général de la LNV.