Depuis cette saison, le département compte trois clubs de volley-ball en première division. L’augmentation du nombre de licences est spectaculaire. Mais l’offre ne suffit pas. Avec les difficultés du sport associatif et l’importance du sport loisir, l’enjeu principal est la structuration des clubs.
Cette saison, Saint-Nazaire a rejoint l’élite. La première division comprend également le Nantes Rezé Métropole Volley-Ball. Les Neptunes de Nantes sont elles leader de la première division féminine. Au même moment, ce sont les licences qui augmentent. Leur nombre a augmenté de 20%, passant de 3 117 à 3 926 en une seule année. Arnaud Pothron, assistant technique départemental, associe cette évolution, en premier lieu, à la médaille d’or olympique de l’équipe de France masculine.
Yves Pennaneac’h, président du comité départemental Loire-Atlantique volley-ball, constate aussi un engouement : “4 000 spectateurs, les gens sont intéressés, et sur le terrain il y a du spectacle“. L’effectif du NRMV est déjà une exception française, l’équipe joue avec plusieurs joueurs formés par le club. Ces exemples peuvent attirer les jeunes vers la performance. Alors la difficulté est aujourd’hui de pouvoir proposer aux jeunes l’accès à la compétition.
La barrière du loisir
L’attrait pour le volley-ball est certain. La problématique des clubs n’est donc plus d’attirer les jeunes, mais de se structurer pour les accueillir. Le volley-ball a été précurseur sur le développement de l’offre loisir. Beaucoup de clubs se sont constitués en loisir, ce qui ne demande pas les mêmes obligations. Passer au niveau compétitif demande des créneaux en salle les week-ends et plus de ressources humaines pour l’encadrement.
L’enjeu pour le comité départemental est de structurer les clubs. Non pas contre la volonté de ceux qui veulent rester en loisir, mais pour qu’ils puissent proposer des équipes de jeunes. Yves Pennaneach constate tout de même “un frémissement, on voit des clubs qui ont envie d’avoir des équipes jeunes“. Le nombre de ces équipes engagées en compétition est passé, en un an, de 102 à 128. Cela fait de la Loire-Atlantique l’un des départements les plus dynamiques en France.