Volontaire sur l’EuroVolley 2019 : une expérience enrichissante

Team of France during the Euro Volley match between France and Romania on September 12, 2019 in Montpellier, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport)

Les matchs de la Poule A de l’EuroVolley 2019 se sont déroulés à la Sud de France Arena du 12 au 18 septembre derniers. Mathieu Mignot, étudiant en DEUST au STAPS de Montpellier, raconte son expérience en tant que volontaire.

 
Pourquoi vous êtes-vous porté volontaire pour cet EuroVolley 2019 ?
J’ai entendu parler de la recherche de volontaires par du bouche-à-oreille lorsque que j’étais bénévole sur la Coupe du monde féminine de football, en juin dernier. Je me suis porté volontaire, d’une part parce que mon expérience lors de cette compétition s’était très bien passée et d’autre part, parce qu’on rencontre des acteurs du monde sportif et c’est toujours intéressant de pouvoir échanger avec eux.
 
Quelles étaient vos missions pendant l’événement ?
J’étais dans la logistique. Mon équipe et moi-même devions réceptionner les marchandises à la Sud de France Arena quand elles arrivaient par camion. Nous les répertorions par la suite et nous les envoyions dans les secteurs où elles devaient aller. Lors de la Coupe du monde féminine de football, j’étais également en logistique ce qui m’a permis d’être plutôt à l’aise dans mes missions. Cependant, lors de l’EuroVolley, nous étions beaucoup moins de volontaires qu’en juin dernier, il y avait donc plus de travail et lorsque nous n’étions pas nombreux c’était compliqué de satisfaire rapidement les demandes. Après, je n’ai pas vraiment eu de difficultés, excepté lorsque je devais parler anglais avec les personnes qui nous livraient les marchandises. Une partie de l’Euro se passait les jours de cours, je pouvais partir quand je le souhaitais, les responsables étant très compréhensifs. En tant que volontaire, je n’avais pas d’horaires imposés. J’arrivais à m’organiser de façon à suivre mes études tout en réalisant les missions demandées sur l’Euro. Je n’avais aucun stress à avoir.
 

« Un bon esprit de groupe »

 
Comment se passaient les relations avec les autres volontaires ?
Je trouve qu’il y avait une bonne ambiance. On a eu une journée de rassemblement qui nous a permis d’apprendre à nous connaître et j’ai pu retrouver des volontaires de la Coupe du monde féminine de football. Après les matchs, le soir, il y avait des soirées organisées et c’était très sympa de pouvoir se retrouver tous ensemble une fois nos missions de la journée terminées. Comme nous n’étions pas aussi nombreux que lors de la Coupe du monde, nous nous connaissions beaucoup plus. Il y avait un bon esprit de groupe et c’était agréable.
 
Avez-vous eu des avantages ?
J’ai eu trois places gratuites pour les matchs et une tenue de volontaire (T-shirt, veste, casquette, NDLR). Mes missions me permettaient d’assister à quelques matchs, car je travaillais surtout avant et après, alors que pendant j’étais souvent disponible. Je suis content d’avoir assisté à quelques rencontres, j’ai pratiqué le volley pendant un an mais je préfère le regarder. D’ailleurs, je suis déjà allé voir des matchs de volley auparavant sur Montpellier.
 

« Du bonus et une expérience à prendre »

 
Est-ce que votre volontariat vous donne envie de retenter une aventure similaire ?
Oui, bien sûr ! Et pas forcément que sur des manifestations sportives. D’ailleurs, on m’a proposé d’être volontaire pour le handball, lors des jours de matches au service spectateurs et j’ai accepté. La Coupe du monde féminine de football fut le premier gros événement sur lequel j’ai travaillé, mais avant mes 15 ans, j’étais ramasseur de balles à l’Open Sud de France de tennis. Pouvoir travailler sur ces types d’événements, c’est vraiment enrichissant et les personnes sont motivées, c’est sympathique de travailler avec elles. Au niveau professionnel, je souhaite travailler dans l’événementiel. À travers mon bénévolat, j’ai déjà un pied dans le secteur et j’apprends beaucoup de choses. J’ai pu rencontrer des personnes qui travaillent dans le métier, discuter avec elles et j’ai pu commencer à me construire un réseau. Pour mes études dans ma formation DEUST (formation professionnelle proposée par le STAPS, NDLR), j’ai deux stages à faire et j’ai pu en obtenir grâce aux personnes que j’ai rencontrées sur les événements. Travailler sur des manifestations en tant que bénévole, c’est toujours du bonus et une expérience à prendre.
 
Quels conseils pouvez-vous donner aux personnes qui souhaitent se porter volontaire sur une manifestation ?
De foncer, de ne pas stresser, d’être motivé. C’est un milieu où il faut être accueillant, souriant et ne pas avoir peur d’aller vers les autres. C’est aussi un endroit où l’on crée des liens sociaux, donc il ne faut vraiment pas avoir peur d’échanger avec les personnes présentes et de poser des questions. L’événementiel regroupe des secteurs très variés : la communication, le marketing, la logistique, l’hôtellerie… Donc si on veut travailler dans l’événementiel ou dans l’un de ces secteurs, il ne faut pas hésiter à s’impliquer totalement pour gagner en expérience. Tout ce que vous allez apprendre, ça va vous servir dans votre vie personnelle et professionnelle.

Par Jade Delattre
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