Dimanche, Jordan Sarrou s’est imposé une nouvelle fois sur l’épreuve-reine du Roc d’Azur. Sa cinquième victoire sur l’événement varois !
Et de cinq pour Jordan Sarrou ! Sur les routes varoises du Roc d’Azur, le champion du monde 2020 est décidément comme dans son jardin. Ce dimanche 13 octobre, le voilà qui remporte une nouvelle fois l’épreuve-phare de l’événement de l’année des passionnés de VTT. Évidemment, il était l’une des têtes d’affiches de l’épreuve, avec son palmarès long comme le bras et sa collection de titres à Fréjus. Pourtant, Sarrou ne partait pas favori, diminué par un syndrome grippal… À l’arrivée, c’est lui qui dépose son adversaire Mathis Azzaro pour aller chercher un cinquième sacre. Maillot de champion de France sur le dos, il boucle les 55 km du parcours et 1400m de dénivelé positif en 2h12’21’’. Soit deux minutes trente avant son premier poursuivant.
Un cinquième sacre, dix ans après
2014, 2016, 2019, 2022, et maintenant 2024… Dix ans après, Jordan Sarrou reste le maître du Roc d’Azur. La semaine précédente, c’est pourtant Azzaro qui avait pris l’ascendant sur le multiple champion du monde relais mixte. À Mont-Saint-Anne (Canada), sur la dernière Coupe du Monde de la saison, l’Aixois avait décroché une très belle deuxième place. Une jolie performance pour les Bleus du VTT, alors que le vice-champion olympique Victor Koretzky surfe encore sur la vague Paris 2024. Un élan illustré par son doublé en short-track et cross-country à Lake Placid. Pour l’anecdote, le dauphin de Sarrou aux nombres de sacre sur le Roc d’Azur, Miguel Martinez, était aussi de la fête. Le champion olympique et du monde en 2000, père du jeune grimpeur Lenny, a terminé à la 40e position à 48 ans !
Detilleux victorieuse chez les féminines
Si la course homme a accouché d’une cinquième, l’épreuve dames a enregistré une grande première. Ce dimanche, le Roc d’Azur féminin s’est achevé avec sa toute première victoire belge dans son histoire. Avec une minute trente d’avance sur sa dauphine, Emeline Detilleux s’impose en 02h44’44’’. Suivent les deux italiennes Sandra Mairhofer et Greita Seiwald.