Les coureurs du Tour d’Espagne 2018 sont repartis pour une nouvelle étape après avoir un jour de répit ce lundi. Un parcours plat de 177 km qui pourrait pourtant ne pas se finir au sprint…
Il va falloir relancer les jambes. Après une étape de repos hier, les cyclistes de cette Vuelta 2018 sont à Salamanque où ils s’élanceront pour la 10e étape. Et si toutes les conditions semblent réunies pour voir le combat des sprinteurs à l’arrivée, il n’est pas à exclure de voir la victoire d’une échappée sur ce parcours pourtant constitué en grande majorité de plat. Une seule difficulté répertoriée sera au programme en toute fin de course. Un final difficile, qui donne encore un peu plus de crédit à l’hypothèse que le peloton ne revienne pas sur le ou les hommes de tête. Ainsi, les équipes des sprinteurs favoris, ou encore les coéquipiers de Simon Yates (Mitchelton-Scott), actuel leader du classement général, devront être particulièrement vigilants et solides s’ils veulent éviter de grosses désillusions. D’autant que le Britannique ne possède qu’une seule seconde d’avance sur son dauphin, Alejandro Valverde (Movistar). Pour d’autres, c’est peut-être l’occasion d’aller gagner du temps précieux, au surlendemain d’une lourde étape de montagne qui laissera à coup sûr des traces, et au lendemain d’un jour de repos qu’il n’est jamais simple de gérer.
Le bon moment pour Pinot ?
Il y a les Français qui ont déjà brillé sur ce Tour d’Espagne. Comme Rudy Molard (Groupama-FDJ), qui a su tenir à la surprise générale le maillot rouge de leader pendant 4 jours de course, Nacer Bouhanni (Cofidis – Solutions crédits) qui a remporté le sprint à San Javier, ou encore Tony Gallopin, vainqueur de la 7e étape et qui pointe à la 6e place du général à seulement 24s de Yates. Et puis ceux pour qui l’on reste sur notre faim comme Thibaut Pinot. Le tricolore, considéré par beaucoup comme la plus grande chance de victoire finale sur ce Tour d’Espagne est pour l’instant bien loin des performances attendues. Une 16e place au général avec plus de 2 minutes 30 de retard sur la première place qui ne condamne pas encore ses chances, mais qui pour l’instant ne rassure pas vraiment. D’autant que jamais le Français n’a semblé en mesure de créer la différence. Quand on connaît les qualités physiques du membre de l’équipe Groupama-FDJ, il est possible d’espérer une réaction dès ce mardi, où les jambes pourraient avoir du mal à répondre chez certains…
L’ascension du jour :
Alto de Fermoselle (3e catégorie) : 4,9km à 5,3% de moyenne