Les championnats de France de Grappling se déroulent les 9 et 10 février du côté du Gymnase Louis-Lumière à Paris. L’occasion de s’intéresser à cette discipline en plein essor avec William Aquiayi, président du Comité National de Grappling.
Que va-t-on retrouver lors de ces championnats de France ?
On aura donc les championnats de France Gi le samedi et Nogi le dimanche. On a décidé de séparer l’événement en deux jours bien distincts. On devrait avoir 90 participants le samedi et 100 le dimanche. C’est un championnat qui ne concerne que les seniors confirmés qui se sont qualifiés dans leurs régions et dans certaines compétitions labellisées. Toutes les régions sont ainsi représentées. On retrouve des champions de l’année dernière qui viennent défendre leurs titres et qui auront à cœur de se montrer performants. En effet, ce championnat est déterminant pour la sélection en équipe de France en vue des championnats d’Europe en avril prochain.
Quelle est la différence entre Gi et Nogi ?
Il y a une vraie différence sur la tenue. En Gi, les athlètes portent un kimono qui ressemble à celui du judo, mais qui est plus fin. En Nogi, on porte un short et un t-shirt près du corps. Du coup, les saisies sont différentes en Gi et en Nogi. Quand on saisit le poignet ou le kimono, ça change complètement la prise et le mouvement.
Quel sera l’objectif lors des prochains championnats d’Europe ?
On aimerait retrouver le podium, ce qui était le cas il y a deux ans. On avait réalisé une grande compétition pour finir deuxième derrière la Russie. Cette fois, on aimerait devancer la Pologne et l’Ukraine pour terminer deuxième ou troisième par équipes.
Le Grappling est-il un sport qui progresse aujourd’hui en France ?
Le Grappling se développe, c’est certain. Il y a quatre ans, on était à 800 licenciés répertoriés. Aujourd’hui, on a dépassé la barre des 3000. En peu de temps, nous avons réussi à dynamiser la pratique et à nous faire connaître. Promouvoir notre sport est essentiel, car il y a un potentiel de pratiquants assez important. Notre travail consiste donc à vulgariser la discipline et à promouvoir notre fédération pour permettre à de plus en plus de personnes de pratiquer le Grappling. On propose un nombre croissant d’événements, mais aussi un vrai programme de formation avec des brevets d’entraîneur et d’animateur, mais aussi un diplôme d’État. Tout cela permet au Grappling de se développer.