Wingfoil : Brest n’est pas en rade

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Du 3 au 8 mai, Brest accueillera le premier championnat d’Europe GWA de Wingfoil reconnu par World Sailing.

Le wingfoil met le cap sur le Finistère. Le rendez-vous est même fixé au cœur de la rade de Brest pour le championnat d’Europe GWA. Co-organisée par l’association Terre de Glisse et Aloha Attitude, la compétition réunira pour la première fois l’élite européenne de la discipline sur le spot du Moulin Blanc. Et elle sacrera, devant un public attendu nombreux, les champions et championnes d’Europe GWA (Global Wingsports Association) 2023 en slalom et en freestyle. Une première pour cette dernière discipline en plein essor.

Forte d’une grande expérience en matière d’organisation d’événements nautiques, Terre de Glisse poursuit sur sa lancée avec le Championnat d’Europe de Wingfoil. Une continuité pour l’association finistérienne dont le président, Christophe Boutet, a toujours été précurseur en matière de glisse. « Nous avions eu la chance d’organiser les premières courses de wingfoil en Europe il y a trois ans à La Torche. La discipline, reconnue par World Sailing depuis l’an dernier, attire de plus en plus de jeunes. Et elle se professionnalise aussi avec la création d’équipes nationales comme en France, et de compétitions », indique Christophe Boutet.

L’élite européenne au rendez-vous

« L’organisation de cet événement, qui contribuera à la démocratisation de la wing, est donc en parfaite adéquation avec le leitmotiv de Terre de Glisse depuis sa création : faire la promotion des sports de glisse et mettre en avant la capacité de nos territoires à accueillir des événements internationaux d’envergure. De plus, de nombreux acteurs sont impliqués dans la wing dans le Finistère et sur le territoire breton », poursuit le président de l’association.

Les meilleurs riders européens s’affronteront début mai dans deux disciplines qui permettent de naviguer dans un vent modéré : le slalom et le freestyle. Le concept de la première : un tableau fonctionnant par poules. Sur l’eau, les concurrents doivent effectuer parcours avec une ligne de départ et d’arrivée sur lequel ils alternent virement de bord et empannages, avec des parties prédéfinies de pumping, sans assistance de l’aile. De son côté, le freestyle est une discipline d’expression pure qui fonctionne sous forme de tableau avec des heats jusqu’à la finale. Pour avancer au tour suivant, les coureurs doivent obtenir une note supérieure à celle de leur(s) adversaire(s) directs. Les sauts et autres figures spectaculaires seront jugés depuis la terre. A la clef : quatre titres, deux chez les hommes et deux chez les femmes.

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