Yannick Ansart : « On aura des ambitions »

Maintenu in-extremis en D2, Orchies Futsal Club a vécu une saison intense en émotion. Retour sur cet exercice avec le coach, Yannick Ansart…

 

Yannick Ansart, cette dernière journée a été très particulière pour vous puisque vous avez remporté sur tapis vert(*) votre match face à Accès…

Oui, on s’était préparé à batailler pour le maintien.  Finalement, on a pris note de ce qu’il s’était passé avec Accès et quelque part, je ne cache pas que ça a été un soulagement. Aller gagner à Accès, ça n’aurait pas été facile, loin de là.

Finalement, ce maintien a été assuré au bout du bout !

C’est clair. Depuis le début, on s’était préparé à un tel scénario. Quand on démarre avec douze points en moins dans un championnat à 18 journées, il était évident qu’on devrait batailler jusqu’au bout. Surtout que nous avons perdu des points en début de saison, on savait que le maintien se jouerait à la dernière journée. Et puis il ne faut pas oublier qu’avec la règle des mutés et le fait que l’on soit en infraction au statut de l’arbitrage, on avait droit qu’à trois mutés sur la feuille de match. Ce sera plus simple l’année prochaine puisque l’on pourra proposer plus de rotation et de diversités dans les choix.

Avez-vous douté sur vos chances de maintien à un moment de la saison ?

Devant les joueurs, jamais. Ce n’est pas comme cela que je conçois le job. Après, à titre personnel, ça a été très compliqué à un moment donné. C’est d’ailleurs par rapport à ça que je tiens à tirer mon chapeau aux joueurs, évidemment, mais également au président. Il n’a jamais douté et a toujours été très positif. Je me suis d’ailleurs raccroché à lui à un moment de la saison, il a été très important.

On pourrait penser que seuls les titres ou les montées peuvent donner de grandes émotions. En glanant votre maintien sur le fil, vous avez également dû vivre des moments très forts…

Pas vraiment, tout simplement parce que le maintien ne s’est pas joué sur le terrain mais sur internet (rires). Après, là où c’est effectivement fort, c’est dans l’ascenseur émotionnel que l’on a vécu tout au long de notre parcours. Je me souviens notamment de la mi-temps à Hérouville au mois de décembre. On perdait six à un et on savait que si on s’inclinait, la situation deviendrait très difficile. Finalement, on gagne neuf à six, ce match a été très fort, fondateur de la remontada de deuxième partie de saison.

Désormais, comment voyez-vous l’avenir ?

Avant toute chose, il y a des procédures en cours. Il y en a une pour laquelle nous sommes en position de défenseur et les deux autres où nous sommes en position d’attaquant. Après, pour répondre à la question, nous avons été repris dernièrement par des Belges, qui sont des gens très ambitieux. On espère aborder cette saison de la meilleure des manières mais il ne faut pas oublier que ça reste du sport. Là où nos amis belges se sont un peu trompés, je pense, c’est qu’ils ont sous-estimés le championnat de D2, qui est devenu une compétition de qualité, avec beaucoup de bons joueurs et des équipes de mieux en mieux préparées. Quoi qu’il arrive, il faudra bien démarrer le championnat et bien négocier chaque match. Oui, on aura des ambitions mais il faudra le montrer chaque semaine. On aura beaucoup de travail.
* : le club francilien n’avait pas de terrain de substitution après une sanction de la commission fédérale)…

La rédaction

 

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