Champion de France de boxe des welters grâce à sa victoire sur Romain Nemery, Yannick Dehez a fait forte impression samedi dernier à Deauville. Entretien avec le jeune boxeur de 23 ans, originaire de Mont-de-Marsan…
Yannick Dehez, vous êtes Champion de France des welters depuis quelques jours, on imagine que ce doit être une grande fierté…
Avec mon père et mon préparateur physique, nous sommes bien évidemment très heureux. Ramener ce titre à Mont-de-Marsan, c’est ce que nous voulions. Maintenant, il faut continuer à travailler pour aller chercher de nouveaux titres.
D’autant que ce combat a été très long et disputé…
C’est clair que c’était un combat difficile, d’autant que c’était mon premier en dix rounds. Mais je m’étais bien préparé. À partir du moment où la technique et le physique sont en place, tout s’enchaîne positivement.
Justement, comment se déroule une telle préparation ?
Je m’entraîne deux fois par jour, c’est une charge de travail importante. Il faut également être vigilant et attentif sur l’hygiène de vie. Si on veut être prêt et gagner, il faut passer par tout cela.
Désormais, comment voyez-vous l’avenir ?
Pour le moment, je ne le vois pas (rires). Je ne sais pas, je vais voir dans les prochaines semaines et les prochains mois. Après, mon objectif dans la boxe est très clair, c’est de ne pas perdre.
Depuis tout petit, la boxe est dans votre ADN…
Tout à fait. J’ai commencé à onze ans, j’ai immédiatement été Champion de France. À partir de là, j’ai accroché de plus en plus et j’ai été sélectionné dans les équipes de France en cadets, juniors et un peu en seniors. Après, la route m’a été un peu barrée donc je suis passé professionnel.
Quel regard avez-vous sur l’évolution de la boxe, et notamment depuis les derniers Jeux Olympiques 2016 ?
La discipline est en train de prendre une grosse ampleur grâce aux JO de Rio, c’est très positif. Cette évolution est importante car ces dernières années, la boxe a été mise dans l’ombre. On sait tous que c’est un sport très important car il transmet des valeurs de respect, de combativité.
Que peut-on vous souhaiter pour les prochaines semaines ?
Déjà, de prendre un peu de repos et de faire la fête. Après, il sera question de remettre mon titre en jeu, et bien sûr de le regagner !
Enfin, un dernier mot sur votre ville de Mont-de-Marsan, à laquelle on vous sait très attaché…
Bien-sûr, je suis très fier d’être Montois. De toute manière, quand on est de Mont-de-Marsan, on garde toujours cette fierté. Je sais que Charles Dayot, le Maire, et tous les habitants sont très heureux que je ramène ce titre.
Propos recueillis par Bérenger Tournier
Quel bonheur que ce combat de Yannick Dehez … grâce à lui, la boxe redevient « le noble art » et je n ai plus honte de défendre corps et âme ce sport face à ses détracteurs n y voyant qu un affrontement sanguinolent de primates décérébrés. En regardant ce combat pour le titre de champion de France,j ai eu la sensation de revoir les débuts du plus grand boxeur ,pour moi, de tous les temps,Mohamed Ali… continue à nous faire rêver Yannick,nous les amoureux de ce sport, si beau quant il est pratiqué par des virtuoses comme toi. Je te souhaite bonne chance, tu as un boulevard et un bel avenir devant toi.