Provisoirement en tête de la poule B de D2, Beaucaire Futsal va vivre une fin de saison passionnante. Yoann Soum, le président beaucairois, a accepté de répondre à nos questions sur ses ambitions, les prochaines échéances de son équipe ou encore le développement de la discipline…
Yoann, vous êtes en haut de tableau de D2. Comment voyez-vous la fin de saison ?
Honnêtement, je pense qu’elle sera très serrée. Cette année, il n’y a pas de grosses équipes comme cela a pu être le cas dans les années précédentes avec le MMF ou encore l’UJS. Les équipes se ressemblent, c’est pour cela que la fin de saison risque d’être très serrée. Le premier faux-pas de l’une des trois formations de tête pourrait avoir de grosses conséquences. On ira à Pfastatt juste avant de recevoir Kingersheim, ce seront des finales de Ligue des Champions (rires) !
C’est la saison ou jamais pour monter en D1…
Exactement, c’était d’ailleurs l’objectif que l’on s’était fixé en début de saison lorsque nous avions vu la poule et le fait qu’il n’y ait pas de grosses écuries. Avec les joueurs, c’était clair que nous souhaitions jouer les premiers rôles. C’est la saison ou jamais, d’autant que les clubs qui descendront de D1 voudront rapidement remonter. Il y a un gros coup à jouer, on le sait et on donnera tout pour y arriver.
Votre voisin, MMF, évolue en D1 depuis deux saisons. On imagine qu’une accession de Beaucaire serait une très bonne nouvelle pour le développement régional de la discipline…
Oui, c’est important, d’autant que Carole Delga et Kamel Chibli ont investi dans le futsal. Les subventions de la Région Occitanie sont des aides essentielles pour les clubs.
L’enjeu est encore plus important depuis les performances réussies de la sélection nationale…
Oui, bien-sûr. Sous son ancien mandat, Noël Le Graët avait tout misé sur les féminines, cette fois, c’est le futsal qui est valorisé. Les choses avancent, il faut continuer. J’étais justement à la Fédération il y a quelques jours, on nous a expliqué les nouvelles directives par rapport à la discipline. Une « licence club » sera par exemple mise en place en 2019 et ressemblera à celle des clubs fédéraux. Si les clubs répondent à un certain nombre de critères, il y aura une compensation financière en fin de saison. Je crois également qu’un Pôle Espoir sera lancé pour le futsal dès la saison prochaine. Le parcours de la sélection nationale a fait beaucoup de bien, il confirme le développement de la discipline. Je vois de mes propres yeux cette évolution mais il faut la poursuivre pour aller encore plus loin.
Propos recueillis par Bérenger Tournier